Baddari reçoit le directeur exécutif de la société QS
Dans le cadre de la promotion des performances de l’université algérienne, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a reçu Ashwin Jerome Fernandes, directeur exécutif de la société QS spécialisée dans le classement des universités. C’est ce qu’a indiqué, ce mardi, le ministère dans un communiqué.
Cette rencontre entre M. Baddari et le directeur exécutif de QS vise à établir une stratégie de coopération visant à promouvoir la visibilité des établissements universitaires algériens, précise la même source. A cet égard, Ashwin Jerome Fernandes a souligné l’importance de cette rencontre, lors de laquelle les deux parties ont discuté d’un plan à long terme couvrant l’ensemble des universités algériennes afin de les préparer à la compétitivité au niveau international. Il a également exprimé ses aspirations à établir les bases d’une coopération bilatérale entre les deux parties dans un avenir proche.
L’année écoulée a été marquée par l’entrée des universités algériennes dans les classements les plus prestigieux au monde. Ainsi, 23 universités algériennes figurent dans la 20e édition du classement 2023 des meilleures universités au monde établi par le quotidien britannique Times Higher Education. Il convient de noter que le nombre d’universités algériennes classées est passé à 23, contre 13 dans l’édition précédente du Times. La première université algérienne dans ce classement est l’université Djillali-Liabès de Sidi Bel Abbès, classée dans la tranche de 1000-1200.
Elle est suivie de l’université Ferhat-Abbas de Sétif et celle de Skikda, classées dans la tranche 1201-1500. Pour rappel, 86 universités algériennes se sont présentées en vue de leur introduction dans ce classement. Cette édition a évalué 1 904 établissements universitaires de 108 pays et régions. L’Algérie est en tête du peloton des pays arabes et occupe la deuxième place à l’échelle du Continent africain. Treize critères sont pris en compte dans ce classement, notamment la qualité de l’enseignement et de la recherche, la capacité d’innovation, le transfert de connaissances, l’influence de la recherche et l’ouverture à l’international.
En outre, selon le classement mondial des universités 2023 établi par The Center of World University Rankings (CWUR), deux universités algériennes figurent parmi les 2 000 meilleures au monde. Il s’agit de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) d’Alger et de l’université Djillali-Liabès de Sidi Bel Abbès.
Ce classement est considéré comme le plus grand classement académique des universités du monde entier, répertoriant les 2 000 meilleures universités sur 20 531 institutions classées. Le CWUR évalue les universités et les établissements sur quatre critères, à savoir la formation, l’employabilité et la contribution des académiciens et des chercheurs. Pour établir ce classement, 62 millions de points de données basés sur les résultats ont été analysés.
Par ailleurs, il convient de souligner que, selon la liste établie par l’Université de Stanford aux Etats-Unis, 56 enseignants-chercheurs algériens font partie des 2 % des chercheurs les plus influents au monde. De son côté, l’Alper-Doger Scientific Index a, dans son dernier classement, inclus 10 enseignants-chercheurs d’universités algériennes parmi les scientifiques les plus influents dans le monde, selon l’impact qu’ont eu leurs publications dans le monde scientifique.
L’AD Scientific Index mesure le coefficient de productivité totale des scientifiques au cours des cinq dernières années. Il inclut les chercheurs dans plus d’une dizaine de domaines différents. Il prend en compte pour son classement plus d’un million de scientifiques issus de 19 300 institutions dans 216 pays.
Cet indice, qui se base sur les performances individuelles des chercheurs au lieu de la classique évaluation des universités, recense aussi les scientifiques algériens dont les contributions ont reçu le plus d’accréditation au cours des cinq dernières années.