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Nationale

BAC: Des tricheurs exclus dans des centres d’examen à l’Est

BAC: Des tricheurs exclus dans des centres d’examen à l’Est
Un double stress pour les candidats de 2020

Au quatrième jour, de l’examen, plusieurs cas de fraudes et de fuites de sujets ont été rapportés  dans les centres d’examen à l’Est du pays.
Si pour la triche, les auteurs ne sont autres que les candidats, pour les fuites, les mis en cause indirectement concernés par l’examen se sont rendus coupables par la publication des sujets de l’examen sur les réseaux sociaux.

Si le phénomène n’est guère nouveau, il a toutefois pris cette année des proportions inquiétantes, notamment chez les candidats libres. L’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux devenus à porter du citoyen lambda des régions les plus reculés, semble en tout cas à l’origine du phénomène, et ce malgré les mesures coercitives annoncées par les autorités du pays contre les auteurs de faits de fraude ou de fuite.

Outrepassant les instructions du ministère de l’Education interdisant l’utilisation d’outils liés aux nouvelles techniques de communication tels que les téléphones portables ou encore le Bluetooth dont les dernières innovations en ont fait un gadget difficilement détectable, plusieurs cas ont été enregistrés à l’Est du pays.

Dans la wilaya de Batna, l’on annonce que quatre autres candidats ont été contraints à « quitter la salle des examens » et ont fait l’objet de procès-verbaux remis aux responsables de l’éducation de la wilaya  après avoir été  pris en flagrant délit de fraude, portant à huit le nombre de candidats originaires de la capitale des Aurès exclus de l’examen au quatrième jour des épreuve.

Des cas de fraude ont aussi été enregistrés à Guelma où l’on annonce que 13 candidats ont été priés de « ranger leur affaires » en raison de faits avérés de fraude. Onze avaient postulé pour le sésame en candidats libres alors que deux étaient scolarisés, précise une source proche de la direction de l’éducation de la wilaya, laquelle rajoute que la plupart des « tricheurs » avait recouru à des téléphones portables et des kits Bluetooth.

Dans la même wilaya, un jeune a été conduit au siège de la sûreté pour interrogatoire  à la suite de son identification par les éléments de la brigade de lutte contre la cybercriminalité comme étant l’auteur d’un post sur les réseaux sociaux d’un sujet, à peine quelques minutes après le début d’une épreuve.

A Khenchela, un jeune universitaire a comparu devant le juge du tribunal d’Ouled Rechache pour les chefs d’inculpation de diffusion et fuite de sujet du bac. Son procès a été reporté à lundi prochain. Le mis en cause, un étudiant inscrit en troisième année à la faculté des Sciences technologiques  à l’université de la ville de l’Aures a  été identifié par les enquêteurs de la brigade de lutte contre la cybercriminalité comme étant le détenteur de la page Facebook où a été publié quelques minutes après le coup d’envoi de l’épreuve, le sujet de langue arabe. L’accusé originaire de Ouled Rechache avait été traduit par le procureur pour comparaître immédiatement devant le juge. Ce dernier a apprend-on  remis à lundi son procès.

A Jijel les services de la gendarmerie nationale ont de leur côté arrêté un jeune présumé auteur d’une fuite ayant touché cette fois-ci le sujet de l’épreuve d’anglais. Les investigations de la brigade de lutte contre la cybercriminalité ont conduit à son identification, apprend-on de source digne de foi. Le jeune, originaire le chef-lieu de wilaya a été arrêté et l’outil de son délit, un iPhone s6 saisi, apprend-on de même source.

En raison de l’ampleur prise par la fraude aux examens de fin de cycle, brevet et baccalauréat, les hautes autorités du pays ont pourtant adopté de sévères sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 15 années prison contre les auteurs des délits.

En 2016,  la moitié des candidats avaient été contraints de repasser une autre session après des fuites «massives» de sujets sur la toile. Un scandale qui avait conduit à l’arrestation d’une dizaine de cadres de l’éducation, soupçonnés d’être impliqués dans les fuites mais la plupart d’entre eux sera déculpabilisée quelques mois après.

Pour rappel, ces dernier jours plusieurs personnes ont été fait l’objet de condamnations à des peines d’emprisonnement pour « triches » ou encore pour diffusion de sujet de l’examen du brevet de l’enseignement moyen dont les épreuves se sont déroulées entre le 7 et le 9 du mois de septembre en cours.



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