Avec la complicité américaine: Les massacres se succèdent à Gaza
L’horreur s’est insidieusement installée comme une ombre pesante sur Gaza depuis le début de l’agression en octobre dernier, sous le regard silencieux et complice des puissances occidentales, notamment des États-Unis, fervents soutiens politiques et fournisseurs d’armements des forces sionistes.
Les bombardements incessants des zones résidentielles, véritables pluies de destruction, font grimper le nombre de victimes civiles, réduisant à néant des vies, des foyers et des infrastructures.
Ce lundi, l’enclave palestinienne a été le théâtre d’une nouvelle tragédie. Des frappes de l’aviation israélienne ont ciblé une maison dans le quartier d’Al-Zaytoun, près de la mosquée Al-Shamaa, laissant derrière elles six victimes, dont deux enfants et une femme.
Dans le camp des déplacées d’Al-Samoud, au cœur du quartier d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza, au moins cinq Palestiniens ont perdu la vie dans les décombres d’une boulangerie, tandis que d’autres ont été blessés.
Les premiers rapports indiquent que la première attaque s’est produite en soirée, lorsque les familles, espérant un moment de répit, se préparaient à accueillir la nuit. En plus des décès tragiques, un nombre indéterminé de blessés a été signalé, aggravant encore les difficultés rencontrées par un système médical déjà submergé. Les hôpitaux de Gaza, qui peinent à faire face à un afflux constant de victimes depuis le début des hostilités, font maintenant face à une nouvelle vague de blessés, s’approchant du seuil de la saturation.
Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation israéliennes intensifient leur agression contre la bande de Gaza par voie terrestre, maritime et aérienne. Ce qui a débuté comme une série de frappes ciblées s’est rapidement mué en une campagne d’agression à grande échelle.
Selon des rapports, plus de 41.206 Gazaouis ont perdu la vie dans ces opérations, avec une majorité d’enfants et de femmes parmi les victimes. En parallèle, près de 95.337 personnes ont été blessées, des chiffres qui témoignent de l’ampleur tragique de la crise humanitaire en cours.
Les conséquences de cette violence ne se limitent pas seulement aux pertes humaines. Des milliers de victimes demeurent piégées sous les décombres, tandis que les équipes de secours luttent pour accéder aux zones les plus touchées. Les routes sont souvent bloquées, et les conditions de sécurité rendent presque impossible toute opération de sauvetage efficace.
Cette situation désespérée a conduit à un appel urgent de la part d’organisations humanitaires internationales, réclamant une cessation des hostilités et un accès humanitaire immédiat pour ceux qui en ont le plus besoin.
Cette agression barbare a suscité des réactions variées à l’échelle internationale. Alors que certains pays expriment leur soutien inconditionnel à Israël en affirmant son ‘’droit à la défense’’, d’autres condamnent les actions israéliennes comme des violations disproportionnées des droits humains. Les appels à la paix se font entendre, mais sont souvent noyés dans le fracas des bombardements.
À mesure que les jours passent, l’incertitude s’accroît quant à l’avenir de Gaza et de ses habitants. Les enfants, qui devraient pouvoir vivre leur enfance en toute sécurité, grandissent dans un univers marqué par la terreur et la violence. Les répercussions psychologiques de ces conflits armés sont incommensurables, laissant souvent des traumatismes durables qui peuvent affecter toute une vie.