Au moins 12 morts dans de nouvelles attaques terroristes en RDC
Le groupe terroriste, Forces démocratiques alliées (ADF) a mené mardi des attaques meurtrières contre trois villages enclavés dans l’Est de la République démocratique du Congo, tuant à l’arme blanche au moins 12 civils, selon les autorités locales.
Les villages de Samboko, Tchani-Tchani et Kapoka ont été attaqués « par les ennemis ADF » qui ont tué « à l’arme blanche douze personnes » et en ont kidnappé un nombre indéterminé, a déclaré à la presse l’administrateur du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu (Est), Donat Kibwana.
Les trois villages attaqués sont situés dans le secteur enclavé de Beni-Mbau, dans l’extrême nord du Nord-Kivu, à la frontière avec la province voisine de l’Ituri.
Dans un communiqué diffusé sur son site de propagande, le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué deux attaques contre « deux postes de l’armée congolaise » dans des villages du secteur de Rwenzori, dans la partie sud-est de ce même territoire de Beni. L’EI affirme y avoir tué trois soldats congolais.
Les ADF sont à l’origine des rebelles ougandais installés dans l’Est de la RDC depuis 1995, opposés au régime de Yoweri Museveni. Ils sont accusés d’être responsables de la mort de plus d’un millier de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni (au Nord-Kivu) et ses environs.
Les combattants ADF sont considérés actuellement comme les plus violents parmi la centaine des groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.
Leurs attaques touchent depuis quelques mois les territoires voisins d’Irumu et Mambasa, dans la province de l’Ituri. Depuis début 2021, plus de 25 villages ont été attaqués et plus de 200 personnes tuées, selon le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).