Au Liban, l’armée sioniste humiliée par la résistance

Depuis plus de deux semaines, le Liban se retrouve plongé une fois de plus dans les tourments d’une agression israélienne d’une lâcheté inouïe. Sous le prétexte fallacieux du droit à la légitime défense, l’armée d’occupation sioniste s’acharne aveuglement sur les civils que ce soit dans le sud, le Bekaâ, à Sour ou dans la capitale Beyrouth.
Dans ce contexte tragique, alors que la résistance libanaise fait montre d’une détermination et d’une résilience héroïques repoussant toutes les tentatives d’invasion terrestre, les bombardements israéliens se concentrent sur des populations innocentes, déversant une brutalité inouïe qui engendre des conséquences dévastatrices pour la société civile.
Pendant ce temps, la communauté internationale, d’un silence complice, semble fermer les yeux sur ce drame humanitaire, sur les souffrances des Libanais alors que les États-Unis continuent de soutenir Israël en fournissant armements et soutien politique. Cette tragédie ignorée illustre encore une fois la politique occidentale des deux poids deux mesures et la complicité meurtrière qui perdure face aux atrocités.
Les bombardements israéliens survenus hier sur la banlieue sud de Beyrouth étaient qualifiés par les autorités libanaises des plus violentes depuis le début de l’agression. Les quartiers de Hadath, l’autoroute Sayed Hadi Nasrallah, Roueiss et Mreijeh ont été particulièrement touchés, laissant derrière eux des scènes de désolation.
Ces bombardements aveugles , qui ne font pas de distinction entre cibles militaires et installations civiles, ont engendré un climat de terreur qui résonne bien au-delà des zones ciblées, touchant l’ensemble de la capitale libanaise et ses environs.
Simultanément, des raids aériens ont ciblé la région de la Bekaa, à l’est du Liban, accentuant la gravité de la situation. Ces agressions surviennent deux jours après que les forces d’occupation sioniste ont tenté, en vain, de s’introduire sur le sol libanais par des voies terrestres. Ces incursions ont été repoussées avec bravoure par les combattants de la résistance, qui ont infligé de lourdes pertes aux forces ennemies. Selon des communiqués de la résistance, des dizaines d’envahisseurs sionistes ont été éliminés, illustrant ainsi l’impasse militaire à laquelle fait face Israël.
Dans ce contexte, les conséquences de cette escalade sont dramatiques pour la population civile libanaise. Imran Riza, coordinateur humanitaire et résident des Nations Unies, a qualifié hier la situation de « véritablement catastrophique ». Près d’un million de personnes sont désormais touchées par cette agression brutale, un chiffre qui ne cesse de croître en raison de la multiplication des bombardements.
Civils ou secouristes pas de différence, Israël massacre tout le monde
Depuis le 23 septembre, la brutalité s’est aggravée, entraînant la mort de plus de 600 personnes en une seule journée, selon des statistiques officielles fournies par le gouvernement libanais. Ce chiffre, ahurissant par son ampleur, témoigne d’une dégradation alarmante des conditions de vie, où la peur collective et le traumatisme deviennent les compagnons quotidiens des Libanais.
M. Riza a aussi alerté sur les risques encourus par des civils cherchant refuge. Des individus qui, espérant fuir la violence, se déplacent d’un lieu à un autre en quête d’une zone de sécurité, finissent souvent par se retrouver au cœur de nouveaux bombardements.
Le ministre libanais sortant de la Santé, Firas Abiad, a souligné la nécessité urgente d’une solidarité internationale et d’un engagement à mettre fin aux frappes sur les infrastructures civiles. Les derniers chiffres font état de 1.974 civils, dont 127 enfants, tragiquement tués depuis le début de l’agression.
Le responsable libanais a également signalé la perte de 97 membres du personnel médical et des services d’urgence, visés directement par des missiles israéliens, bafouant de plus toutes les conventions internationales. Les infrastructures essentielles, telles que les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau, subissent d’énormes destructions, exacerbant ainsi la souffrance des civils piégés dans ce conflit.
Selon la même source, trois hôpitaux, dont l’hôpital Sainte Thérèse, près de la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé vendredi suspendre leur activité en raison des bombardements israéliens sur le pays.
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