Assises nationales de l’agriculture : Le défi de l’autosuffisance alimentaire – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Assises nationales de l’agriculture : Le défi de l’autosuffisance alimentaire

Assises nationales de l’agriculture : Le défi de l’autosuffisance alimentaire

C’est ce mardi que s’ouvrent les Assises nationales de l’Agriculture. Objectif : faire le bilan des réalisations dans le secteur et surtout les perspectives pour assurer la sécurité alimentaire, partie intégrante de la souveraineté nationale.

C’est sous le slogan « L’agriculture pour une sécurité alimentaire durable » que s’ouvrent à Alger les Assises nationales de l’Agriculture, placées sous le haut patronage du président de la République et qui regroupe les agriculteurs, experts dans le domaine et les institutions concernées. C’est l’occasion de consolider les acquis et combler les lacunes dans le secteur de l’agriculture, identifié comme étant un secteur stratégique. 

Les spécialistes s’accordent à dire que l’on doit miser sur les filières céréaliculture, lait, viandes rouges ainsi que les plantes oléagineuses. Des filières dont le pays demeure toujours dépendant des importations, bien que des niveaux appréciables en matière de production locale soient atteints, notamment les fruits et légumes où l’on a pu couvrir environ 75% de nos besoins en la matière. C’est ce qu’a indiqué Laala Boukhalfa, expert agricole dans sa déclaration au Jeune Indépendant, indiquant que l’on dispose aussi des moyens d’augmenter la production dans la filière volaille. « Nous disposons de moyens de produire pratiquement le double de nos besoins en viandes blanches, à condition d’asseoir une meilleure organisation de la filière », a-t-il précisé.

Selon lui, il est essentiel d’axer tous les efforts pour développer et améliorer la production des filières céréaliculture, lait, viandes rouges et plantes oléagineuses. «On continue toujours à être dépendant de l’importation. Le montant réservé pour couvrir les besoins nationaux de ces produits est estimé à-peu-près à 10 milliards de dollars, dont 3 milliards de dollars consacrés à l’importation des céréales, 700 millions à un milliard de dollars pour la poudre de lait », a expliqué l’expert agricole, lequel a fait remarquer que le diagnostic est déjà établi, compte tenu de l’importance accordée à ces filières.

L’expert a, dans ce sens, cité la décision de créer l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes. « Les superficies existent, la ressource hydrique aussi. Il suffit de s’organiser et comment attribuer ces terres dans le cadre des concessions aux investisseurs et ainsi réduire et pourquoi pas mettre fin à ces importations », a souligné M. Laala, signalant la nécessité de prendre en charge les recommandations de ces Assises nationales.

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