ArcelorMittal Algérie : Les travailleurs poursuivent leur mouvement de grève
Le mouvement de grève décidé par les 350 travailleurs de l’ex-TSS (Tuberie sans soudure) continue, paralysant ainsi l’ensemble des unités du complexe sidérurgique d’El-Hadjar.
L’accès aux unités de production de l’entreprise ArcelorMittal Annaba (AMA) est fermé à l’ensemble des travailleurs, lundi pour la deuxième journée consécutive, par les salariés de TSS, filiale du groupe Sider devenu au lendemain d’une restructuration ArcelorMittal pipes et tubes Algérie (AMPTA).
Les protestataires réclament la satisfaction de revendications socioprofessionnelles, a-t-on constaté sur place. Aucun élément nouveau n’a été relevé hier dans ce conflit social qui dure depuis le mois d’avril dernier et a abouti à une grève illimitée et à la mise en congé forcé des travailleurs d’AMTPA.
A l’exception d’une visite hier du directeur des ressources humaines d’ArcelorMittal Algérie, Mohamed El Hadi Laskri, et de son intention d’ester en justice les travailleurs d’AMTPA pour mouvement de grève illégal, rien de nouveau à signaler, « même pas des premiers pourparlers avec la direction », nous a déclaré le secrétaire général du syndicat d’AMPTA.
Parmi les principales revendication, les travailleurs d’AMPTA réclament la levée de la suspension des syndicalistes, la satisfaction de certaines primes, une nouvelle convention collective et rejettent les ponctions opérées sur les derniers salaires. ArcelorMittal pipes et tubes Algérie est détenue à 70 % par ArcelorMittal Algérie, tandis que le groupe public industriel Sider détient 30 %. La renationalisation de l’ancien complexe sidérurgique d’El-Hadjar a permis au groupe public industriel Sider de détenir 51 % des actions d’ArcelorMittal Algérie.