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Nationale

Après les facilitations du ministère du Commerce : Satisfecit des exportateurs

Après les facilitations du ministère du Commerce : Satisfecit des exportateurs

L’intérêt qu’accorde le département du Commerce aux exportateurs, mais surtout l’instruction donnée par le ministre du Commerce d’accorder toutes les facilitations aux exportateurs, sonne comme un soulagement pour les opérateurs activant dans l’exportation. Pour le consultant et formateur à l’export, Ali Bey Nasri, cette réunion avec les exportateurs réaffirme la volonté des pouvoirs publics d’encourager et d’aller réellement vers l’exportation. D’autres mesures doivent cependant être prises, notamment la révision de la réglementation des changes.  

Aller vers le marché international et diversifier les exportations constitue une ligne directrice que ne cessent de rappeler les autorités mais surtout les experts en économie, qui mettent en avant le potentiel. Selon Ali Bey Nasri, le département du Commerce auquel on a annexé la mission de promouvoir les exportations a pris ce dossier en main. En effet, une réunion a regroupé, jeudi dernier, le premier responsable du secteur et des exportateurs. Cette rencontre, tenue à moins d’un mois de l’installation du ministre à la tête du département du Commerce, a été saluée par Ali Bey Nasri. 

Dans sa déclaration au Jeune Indépendant, il a affirmé que « le ministre a pris en charge le dossier des exportations quelque temps seulement après sa nomination, à l’issue d’une réunion avec l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) ». Il a surtout souligné le fait que le ministre a regroupé les plus grands exportateurs activant dans des secteurs promoteurs, citant le secteur de la cimenterie, devenu très fort exportateur avec huit millions de tonnes de ciment, le secteur de l’électroménager, et ceux de la sidérurgie et de l’agroalimentaire. « Les acteurs présents à cette réunion représentent au moins 35 % du volume des exportations. C’est à peu près 2 milliards de dollars des exportations », a-t-il précisé, signalant le fait qu’auparavant, « les choses n’évoluaient pas réellement sur le terrain ». 

A travers cette réunion, le ministre du Commerce, a-t-il dit, a réaffirmé la volonté du président de la République d’aller vers l’export et de lever les obstacles. La décision de réactiver la cellule d’écoute, dont l’ANEXAL est l’initiatrice (en 2016), est surtout saluée par ce consultant en exportation, qui souligne l’importance de cette cellule d’écoute.  

Selon lui, bien qu’on ne cesse de souligner la nécessité de diversifier les exportations, des contraintes sont toujours observées sur le terrain. La principale entrave à l’export reste la réglementation des changes, qu’il faut impérativement revoir, selon Ali Bey Nasri, qui n’a jamais cessé d’appeler à sa révision. « Elle n’aide pas les entreprises exportatrices. Si l’on veut encourager les exportateurs, il faut leur donner des avantages, notamment celui de disposer de leurs recettes en devise », a-t-il indiqué, affirmant que rien n’a changé avec l’instruction 06-21 qui oblige toujours l’opérateur à justifier 20 % des recettes. Insistant sur le fait que la réglementation des changes doit accompagner les exportateurs, l’expert a aussi souligné l’importance pour une entreprise exportatrice d’avoir une visibilité à l’international et de développer son réseau commercial. 

Et c’est sur l’intervention directe du président de la République que les exportateurs comptent. « Les exportateurs comptent sur le Président pour apporter des changements dans cette réglementation des changes », a-t-il signalé, affirmant que les principales avancées émanent du premier magistrat du pays. Il a, dans ce sens, cité les orientations et instructions du président de la République relatives au renforcement de la logistique, à même d’encourager les opérateurs économiques. « C’est lui qui a donné l’instruction d’étoffer et de densifier les liaison aériennes et maritimes avec certains pays africains, en sus de l’exploitation optimale de la route, notamment en prenant en charge la réalisation de la route sur 850 km vers la Mauritanie », a expliqué Ali Bey Nasri, qui a également évoqué l’instruction du Président d’ouvrir des agences de banques à l’étranger. Par ailleurs, il n’a pas manqué de rappeler l’instruction du président de la République au directeur général de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), qui est aujourd’hui nommé ministre du Commerce, de s’installer dans plusieurs capitales africaines, à l’instar de Nouakchott et de Dakar. 

« La visibilité à l’international est très importante », a insisté l’expert, qui dit compter sur le président de la République pour la révision de la réglementation des changes, à même d’être favorable aux exportateurs afin de leur permettre de gagner de la devise. « Ils en rapportent, qu’ils en gagnent aussi », a affirmé le consultant en export, qui dit placer sa confiance en la personne du ministre du Commerce pour avancer. « C’était un accompagnateur des exportations (tout était organisé par la SAFEX). Pour nous, c’est un partenaire et nous attendons beaucoup de lui sur le terrain et en termes d’écoute aussi », a-t-il conclu. 

 

 



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