Après le sabotage de Nord Stream II: Le nucléaire, dernière folie des Ukrainiens ?

Sommes-nous face à un Etat terroriste au cœur de l’Europe orientale ? La réponse est affirmative d’autant plus que le régime ukro-nazi de Kiev est déterminé à se lancer dans une fuite en avant pour revenir sur le devant de la scène après avoir été éclipsé par un autre Etat terroriste ; l’entité sioniste et sa guerre criminelle contre les Palestiniens en Palestine occupée. Son mode opératoire ? Provoquer un autre incident de type Nord Stream, nucléaire cette fois-ci, et l’imputer à la Russie, tout en jouant les victimes.

L’affaire du sabotage du gazoducgazoduc Un gazoduc est une canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression, la plupart du temps des hydrocarbures. Selon leur nature d'usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales : 1- gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement. 2- gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation 3- gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries. Nord Stream est désormais un cas d’école. Un investissement de plusieurs pays européens, dans les fonds marins des eaux territoriales d’au moins deux pays membres de l’Alliance atlantique, l’Allemagne et le Danemark en l’occurrence, qui a été ciblé par des agents appartenant à l’Etat ukrainien au vu et au su de tout le monde sans qu’il y ai poursuite contre cette entité criminelle.

Et c’est un secret de polichinelle que c’est le commandant en chef des armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny qui a planifié et commandité l’acte de sabotage du gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne. Les enquêtes faites par Seymour Hersch, que personne ne peut soupçonner d’ukraino-phobie, ainsi que par le New York Times, l’American Business Insider, Die Zeit et ARD, ont toutes conclues à l’implication de l’Etat ukrainien qui mute ainsi en Etat terroriste, commanditaire d’actes de terrorismes sans que ses sponsors et soutiens occidentaux ne bougent le petit doigt.

Comment se fait-il que ni Copenhague, ni Berlin, deux alliés indéfectibles des Etats-Unis en Europe et au sein de l’Otan n’aient porté plainte contre les commanditaires de cet acte de sabotage ? Face à cet acte de terrorisme, pourquoi la Cour Pénale Internationale (CPI) n’a pas été saisie, à l’instar de la plainte engagée contre le président russe Vladimir Poutine, dont la célérité était suspecte ?

Ces deux pays qui savent que c’est bel et bien Kiev qui était à la manœuvre n’ont pas voulu accabler un pays qu’ils portent au firmament au nom de la solidarité anti-russe. D’ailleurs, l’American Business Insider a révélé que le gouvernement allemand était au courant des plans de l’Ukraine mais a refusé de rendre public cette information afin de ne pas accabler le gouvernement allié de Kiev.

Actuellement, et face à la déroute de ses armées, à la faillite de l’action des mercenaires recrutés pour accomplir la sale besogne, le gouvernement ukro-nazi semble échafauder des plans pour le moins suspects. Et l’affaire du gazoduc Nord Stream va paraitre comme un jeu d’enfants. Pourquoi ? Parce que l’Ukraine entend cibler les installations et les centrales nucléaires sur son propre territoire et provoquer ainsi une catastrophe humanitaire et écologique pour l’imputer à la Russie.

Nous sommes ainsi face à un Etat qui est par vocation un Etat terroriste. Si le régime de Kiev a manœuvré par le passé pour saboter la centrale de Zaporojie, il persiste aujourd’hui à reproduire le même schéma sur d’autres sites de centrales nucléaires dans le pays et pire ! Ce régime, et au mépris de toutes les conventions internationales, a voulu manipuler des bombes sales pour les faire exploser sur son propre territoire et accuser par la suite la Russie.

Idem pour les sites des armes et des laboratoires chimiques dont l’Ukraine a autorité depuis plusieurs années déjà la prolifération dans un circuit mafieux de capitaux occidentaux, dont le seul intérêt d’ailleurs est de tirer n’importe quel bénéfice fut-il au mépris de la santé publique des citoyens ukrainiens et de toute la région.

Comble de l’ironie, si Washington était à cheval sur ses propres obligations conformément au traité Start, il aurait tout fait pour faire pression sur les Ukrainiens afin de les empêcher de commettre tous ces actes de sabotage à commencer par celui du Nord Stream jusqu’à ces dernières manœuvres autour des bombes sales et des armes chimiques.

Les Etats-Unis qui sont embourbés dans la guerre que livre un autre Etat terroriste, l’entité sioniste, contre le peuple palestinien, ne contrôlent plus le régime Zelensky et laissent faire jusqu’à présent un pouvoir qui est depuis 2014 tombé dans l’escarcelle des extrémistes bandéristes et ukro-nazi. Ces derniers, en mal de publicité sur la scène internationale tentent le tout pour le tout. La meilleure façon pour eux pour revenir sur le devant de la scène c’est de provoquer une catastrophe nucléaire ou chimique et l’imputer à Moscou.

Pour les observateurs de l’actualité ukrainienne, la débâcle militaire que les Russes ont infligée aux Ukrainiens, malgré tout le renfort logistique, financier, diplomatique et médiatique pousse ces derniers à se mettre à la marge de la légalité internationale, au mépris même de toutes les conventions qui protègent les personnes, les biens, l’environnement. Jusqu’à quand cet Etat terroriste jouira-t-il de l’impunité ? La défaite stratégique des Américains et des Israéliens à Ghaza peut déboucher sur des conséquences inédites sur le dossier ukrainien. L’avenir nous le dira.