Après Constantine, Dounya El-Djazairia sur scène à Alger : «Sultanat El malouf» signe son grand retour
Au grand bonheur des mélomanes, Dounya El-Djazairia, l’une des plus grandes voix féminine du Malouf contemporain, signe son retour sur la scène algéroise avec un récital exceptionnel. « Sultanat El malouf », comme la surnomment ses pairs, se produira ce jeudi 16 d’octobre à partir de 18h au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA).
C’est dans sa ville natale, au Théâtre régional « Mohamed Tahar Fergani », que la chanteuse a donné le ton le 9 octobre dernier, renouant avec un public toujours fidèle. Ces deux rendez-vous marquent le début d’une nouvelle tournée, que Dounya El-Djazairia présente comme une ode à la transmission et à la continuité. « Le Malouf doit traverser les époques et ne jamais mourir. Tout comme il puise sa force dans le passé, il doit aussi regarder vers l’avenir », confie-t-elle avec passion.
Ainsi, ce jeudi, le public algérois pourra redécouvrir un répertoire raffiné et chargé d’émotion : Dalma, El Boughi, Zadjal Allah Akbar, Hosne El Habib et d’autres pièces emblématiques de la tradition andalouse. Mais au-delà des notes et des maqâms, c’est une mémoire vivante que l’artiste fait revivre, reliant l’héritage de feu Mohamed Taher Fergani et de Raymond Leyris à une sensibilité moderne.
Révélée en 1994 dans l’épopée L’Algérie, Dounya El-Djazairia s’est imposée depuis comme une artiste complète, capable de passer avec aisance du Malouf au chaoui, du sahraoui à l’andalou. Sa carrière l’a menée sur les plus prestigieuses scènes du monde arabe et au-delà, de l’Opéra du Caire à Carthage, en passant par le Centre culturel algérien de Paris.
Présentement, elle prépare la sortie d’un nouvel album entièrement consacré au Malouf, un hommage vibrant à la tradition musicale constantinoise, mais aussi un regard tourné vers l’avenir d’un art qui refuse de s’éteindre.
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