Appel à mettre en place un registre national de la sclérose en plaques

Les associations de wilayas participant à la journée de sensibilisation sur la sclérose en plaques, organisée à Alger, ont appelé à l’institution d’un registre national pour une meilleure prise en charge de la maladie qui connait une « hausse continue ».
Le président de l’Association des malades atteints de sclérose en plaques d’Alger, le Dr. Ismail Kenzoua, a affirmé que l’évolution des outils de diagnostic de la maladie a contribué à la détection d’un nombre important de personnes atteintes de cette maladie qui augmente de jour en jour, insistant sur l’importance d’une coordination des efforts pour mettre en place un registre national pour améliorer la prise en charge du malade.
Cette maladie dont les facteurs responsables restent encore inconnus se propage plus parmi les femmes que les hommes et touche les franges d’âge entre 20 et 45 ans, a-t-il encore précisé.
Le Dr. Kenzoua a déploré l’absence d’une prise en matière de rééducation fonctionnelle du malade, estimant que le traitement médicamenteux restait « insuffisant ».
La sclérose en plaques est une maladie neurologique auto-immune. Elle touche le système nerveux central endommageant des fonctions variables (vision, motricité, sensibilité…).
Cette maladie neurologique touche principalement les jeunes adultes et pas moins de 10 000 cas sont recensés en Algérie. Selon les spécialistes, les patients nécessitent une prise en charge multidisciplinaire pour éviter l’installation de l’handicap moteur.
« La prise en charge doit être effectuée par un neurologue, un généraliste, un rééducateur et un psychologue, expliquent les spécialistes.
La sclérose-en-plaque est une maladie neurologique auto-immune chronique du système nerveux central. Ses manifestations cliniques sont liées à une démyélinisation des fibres nerveuses du cerveau.
La maladie touche davantage la femme que l’homme et les causes sont encore inconnues.
Les symptômes de la pathologie neurologique sont généralement une baisse de l’acuité visuelle, des troubles neurologiques, des difficultés à la marche et un engourdissement des membres.
Dans le cas d’une prise en charge tardive, la pathologie peut s’aggraver en handicap irréversible, a prévenu le Chef de service neurologie, appelant les malades à consulter en cas de manifestation de troubles neurologiques. Le diagnostic se fait généralement par imagerie (IRM, scanner) et par ponction lombaire, a-t-il spécifié.
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