APC d’Azazga : La fin du conflit?

Serait-ce la fin d’un conflit qui a trop duré ? Cette question mérite bien d’être posée puisque les représentants locaux n’ont rejoint chacun son bureau qu’avant-hier, avec l’appui des forces de l’ordre après en avoir été empêchés par un groupe d’individus le 21 septembre 2014.
La journée d’hier a été marquée encore par deux rassemblements citoyens devant le siège de l’APC. L’un des partisans des élus et l’autre de leurs adversaires dont le chef n’est autre que Rachid Allouache, ancien délégué des aârchs.
Conacté par nos soins, le premier magistrat de la commune d’Azazga, Mustapha Bouadi, le premier à être ciblé par la contestation menée contre lui par le groupe dirigé par Rachid Allouache, nous a assuré que 11 élus dont lui-même, parmi les 19 que compte l’APC, se sont réunis pour faire le listing des affaires et dossiers à traiter d’urgence.
« Parmi nos urgences, signale le P/APC d’Azazga, figurent le paiement de nos entrepreneurs créanciers, la préparation et le vote du budget supplémentaire (BS) de l’année 2014 et le budget primitif (BP) de l’année en cours, et enfin la relance des projets mis à l’arrêt dès le début de ce conflit ».
Nous devons signaler que la journée d’hier est à considérer comme un semblant de retour à la normale puisque les adversaires de la reprise de fonction des élus ont tenu un sit-in face aux partisans desdits élus. A noter également que les manifestants demandant la reprise normale des affaires de l’APC sont majoritairement d’âge mûr, alors que la partie adverse est surtout constituée d’une population jeune.
Quant au conflit, il a pour origine l’empêchement par les élus, à leur tête Mustapha Bouadi, du détournement d’un terrain communal d’une superficie de 5 ha. L’agence foncière d’Azazga, par erreur sans doute, a proposé ce terrain à la vente au profit de particuliers. Et dès que cette proposition fut connue, les acheteurs sont accourus à Azazga.
Une fois alertée de cette « proposition à la vente du terrain appartenant à la collectivité d’Azazga », l’APC a saisi l’agence foncière locale sur l’irrégularité de son opération, protestation qui a abouti à un correctif, et en même temps il a été voté l’implantation sur le terrain en question de projets d’utilité publique, dont un stade et une piscine.
A partir de là, une protestation pseudo-populaire commença. Notons enfin que sur demande des adversaires du P/APC, la wilaya de Tizi-Ouzou a dépêché une commission d’enquête pour relever « les irrégularités dénoncées ». Après plusieurs jours d’une enquête minutieuse, aucune irrégularité n’a été relevée.
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