Antibiotiques : Production de la matière première en juin 

Un contrat de partenariat visant la production de matières premières d’antibiotiques à l’usine de Médéa a été signé entre le groupe Saidal et le groupe pharmaceutique indien Octavius Pharma. C’est ce qu’a indiqué le groupe pharmaceutique public dans un communiqué.

La cérémonie de signature s’est tenue au siège du groupe Saidal, jeudi, en présence du PDG du groupe, Wassim Kouidri, du directeur de l’entreprise indienne, Kirian Padia, ainsi que des cadres des deux entreprises.

La reprise de l’activité de cette usine, disposant d’une capacité de production de 750 tonnes par an, débutera en juin prochain, a précisé la même source.

« Le projet de relance de l’usine de Médéa est désormais une priorité pour Saidal, afin de satisfaire le marché local dans une première phase et d’exporter par la suite » a indiqué le groupe dans le communiqué.

Il convient de noter que le PDG de Saidal a indiqué au mois de janvier passé que la capacité de production de cette unité en antibiotiques s’élève à une valeur de 850 millions de dollars. Alors que les besoins du marché algérien ne dépassent pas les 250 millions de dollars. Ceci offre à Saidal, selon lui, la possibilité d’exporter 75% de sa production. Le PDG a aussi relevé que la production de cette matière première pour les antibiotiques est considérée comme « rarissime » en raison de sa forte consommation d’énergie. Cependant, l’Algérie dispose de l’infrastructure énergétique nécessaire, la plaçant dans une position compétitive sur le marché international.

Pour rappel, l’activité de production des matières premières dédiées à la fabrication des antibiotiques à l’unité de Médéa est à l’arrêt depuis plus de 15 ans. Dès son installation à la tête du secteur de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun avait souligné l’impératif d’une mise à niveau du complexe Antibiotical de l’unité de Saidal à Médéa, afin qu’il puisse atteindre des niveaux de production en mesure de couvrir les besoins du pays.

Il avait aussi affirmé que ce complexe dispose d’atouts suffisants pour être relancé et contribuer à fournir le marché national en antibiotiques, réduisant ainsi la facture des importations. Afin de relever le défi de cette relance, le plan de mise à niveau mis en place a fait l’objet d’un suivi permanent et rigoureux jusqu’à sa concrétisation sur le terrain.