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Nationale

Annaba : Expansion du commerce illicite

Annaba : Expansion du commerce illicite

La « Coquette » n’est plus coquette. Les marchés anarchiques ne vont pas disparaître de sitôt du décor des grandes agglomérations de la wilaya d’Annaba.

La volonté des pouvoirs publics et des élus de les éradiquer de manière définitive a atteint ses limites, en dépit de la création de marchés de proximité et de la régularisation des commerçants illicites.

La ville d’Annaba est l’exemple le plus indiqué qui montre que la plupart des commerçants sans papiers, ni autorisations, ne sont pas prêts de quitter les rues et d’abandonner leur activité en ce début de l’année 2016.

Ces personnes ne craignent ni la police, ni les autorités locales, ni la loi, estimant que l’activité qu’elles exercent, représente leur seul et unique revenu en l’absence de perspectives d’offres d’emplois venant des entreprises publiques et privées ou de l’administration.

Les commerçants illicites continuent donc d’occuper certaines rues et ruelles du centre-ville d’Annaba malgré la présence de policiers en faction. Ils sont nombreux surtout aux alentours du marché El Hattab et de la caserne militaire limitrophe, perturbant la circulation piétonnière.
C’est le cas à Sidi Amar, commune située à une dizaine de kilomètres du sud de la ville d’Annaba.

Le marché anarchique qu’elle abritait place « El annabia » et qui a été totalement éradiqué, s’est reconstitué rapidement mais dans un autre site, non loin de l’ancien. Les cités qui lui sont limitrophes continuent de souffrir des odeurs nauséabondes des ordures que génère ce marché, seul espace de vente des fruits et légumes au centre de la ville de Sidi Amar. 

La plupart des commerçants illicites qui y exercent, ont refusé de rejoindre un marché couvert réalisé en dur il y a quelques mois, à proximité de l’ex-siège de la mairie, prétextant que cet espace commercial est situé dans un endroit isolé. Totalement abandonné, ce marché risque de se transformer en lieu de délinquance et de dérives dangereuses pour les jeunes désœuvrés.

Les commerçants illicites occupent du matin au soir des rues des villes d’El Bouni et d’El Hadjar, obstruant la voie publique et polluant les alentours avec les ordures, les légumes et les fruits avariés qui constituent une aubaine pour les bovins, ovins et équidés présents sur les lieux à la recherche d’aliments.

Si les marchés de proximité réalisés ou en voie de l’être, peuvent contribuer à la résorption du commerce informel, il n’en demeure pas moins que la bonne solution à ce fléau réside dans la relance de l’investissement productif. 



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