«Anfas La Takhoun» présentée au TNA : l’homme qui a défié le Bachagha Bengana
Dans le cadre des célébrations du soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie, la pièce de théâtre « Anfas La Takhoun » a été présentée dimanche, au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA). Mise en scène par Ahmed Khoudi et écrite par Rabah Houadef, cette œuvre raconte l’histoire de Chebbah El Mekki, un héros moudjahid, homme de culture et figure emblématique du mouvement syndicaliste et communiste algérien.
Produite par le Théâtre régional de Biskra, cette pièce met en lumière le courage et la résistance de Chebbah El Mekki face à la tyrannie du Bachagha Bengana, connu sous le nom de Cheik el Arab, qui avait le pouvoir absolu d’opprimer et de réprimer la résistance du peuple. Refusant de se soumettre à l’oppression de Bengana, El Mekki a défié ouvertement ce dernier, ce qui en a fait une cible privilégiée exposée à la peine capitale selon la législation de l’époque.
L’histoire prend un tournant dramatique lorsque le village célèbre la libération de Chebbah El Mekki. Ce dernier offre aussi son soutien à Cheikh Abdelhamid Ben Badis, lors des activités politiques organisées chez. Ces évènements ont suscité la colère de Bachagha Bengana. Mais El Mekki refusait toujours de se plier à la politique de soumission et d’humiliation.
Le Bachagha Bengana a ourdi un complot avec un officier français pour emprisonner Chabah El Mekki sans procès équitable. Ils l’ont traîné, les mains attachées à un cheval, sur une distance de 75 kilomètres, le maintenant, ensuite en détention pendant un mois sans qu’il ne comprenne la raison de cette injustice. À sa libération, El Mekki a porté plainte contre Bengana, le confrontant devant un tribunal pour révéler la vérité cachée, et sa cupidité envers lui.
La pièce « Anfas La Takhoun » s’appuie sur un texte soigné et des dialogues dramatiques étudiés qui ont captivé le public. Cependant, la qualité de la mise en scène laissait à désirer, de par sa scénographie qui ne parvenaient pas à retranscrire fidèlement l’essence du texte. Le spectateur a senti un déséquilibre dans le décor, qui tantôt désertait d’autres part accompagné les faits. Le public découvre également des formes indéchiffrables, à l’exemple de deux palmiers qui représentait le Sahara, alors qu’ils ressemblaient à deux poteaux électriques.
Il est important de souligner que « Anfas La Takhoun » est la première pièce de théâtre à aborder la vie de Chebbah El Mekki, une personnalité qui mêle combat politique et activité culturelle.
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