ANADE: Une aide importante aux microentreprises en difficulté

L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) a validé plus de 10 000 dossiers pour le remboursement des dettes des entreprises en difficulté, a fait savoir le directeur général par intérim de l’ANADE, Mohamed Cherif Bouziane.
Le responsable, qui s’exprimait, ce mercredi lors d’une conférence de presse, sur l’achèvement des procédures d’indemnisation des petites entreprises et de transfert des droits d’emprunt des banques publiques au Fonds de garantie des risques de crédit, a indiqué que plus de 10 000 dossiers ont été transférés aux banques pour indemniser les établissements en difficulté.
Il a souligné que les dettes seront transférées au Fonds de risque des projets. La valeur financière de l’indemnisation s’élève à plus de 17 milliards et 500 millions de dinars. M. Bouziane a fait savoir que ce sont les intérêts des dettes qui ont entravé les investisseurs. En application de la nouvelle stratégie mise en place pour la relance du dispositif ANADE, il a été décidé de prendre en charge des microentreprises en difficulté, et ce à travers le remboursement de leurs dettes ou la relance de leurs activités, selon le cas.
En ce qui concerne les jeunes investisseurs qui font l’objet de poursuites judiciaires, le directeur général par intérim a affirmé qu’il a été décidé de suspendre toute poursuite judiciaire auprès des banques, et ce conformément aux consignes données par le président de la République. Il a ajouté, dans le même contexte, que les jugements prononcés contre de jeunes investisseurs ont été arrêtés. De plus, la dette sera remboursée par le jeune investisseur sur le long terme. Ils auront jusqu’à 15 ans pour s’acquitter de leurs dettes.
M. Bouziane a également fait savoir que le Fonds propose aux jeunes souhaitant poursuivre leurs activités une possibilité de refinancement pour la deuxième fois.
Afin d’éviter d’acquérir un matériel contrefait, Mohamed Cherif Bouziane a indiqué que l’agence ANADE a engagé des experts pour inspecter le matériel avant de le remettre aux jeunes investisseurs. Alors que plus de 45 000 microentreprises souffrent de déficit au niveau national, le directeur général par intérim a révélé que des cas sont définitivement exempts du paiement des dettes, notamment les personnes atteintes d’un handicap mental, en plus des microentreprises qui ont été exposées aux catastrophes naturelles et des personnes qui avaient des équipements obsolètes, ne correspondant pas aux nouvelles technologies.
Par ailleurs, le délégué auprès du Premier ministre chargé des Microentreprises, Nassim Diafat, avait récemment annoncé que l’ANADE avait fixé de nouvelles conditions pour faire bénéficier les jeunes Algériens de crédits bancaires. Ainsi, c’est un groupe de personnes qui bénéficie du prêt et non une seule personne. En revanche, la valeur du prêt doit être équivalente à la taille du projet. Cette décision verra le jour après une étude réalisée par le comité concerné. Les personnes concernées par le prêt doivent s’inscrire au nom d’une personne morale.
Il convient de noter que la société sollicitant le prêt doit revêtir la forme juridique d’une société à responsabilité limitée (Sarl), ou encore d’une coopérative ou d’une société à dénomination collective (SNC). Les fonds collectifs qui dépassent un milliard de centimes ne sont pas plafonnés. Ceux-ci sont disponibles en fonction de la nature du projet et du nombre d’actionnaires dans celui-ci.
Par contre, si le projet appartient à deux personnes, la valeur du prêt passe à deux milliards de centimes. Effectivement, le porteur du projet peut bénéficier de plusieurs prêts de 100 millions de centimes. Toutefois, il doit respecter l’échéancier de paiement prévu par la loi, c’est-à-dire payer ce crédit dans les délais préétablis, sachant que ce dernier est sans intérêt.
L’ANADE octroie le prêt dans le cadre des facilités qu’elle accorde aux jeunes pour leur permettre d’accompagner leurs projets sans entraves.
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