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Monde

Alors que les mercenaires fuient le bourbier ukrainien: L’épuisant chantage de Kiev

Alors que les mercenaires fuient le bourbier ukrainien: L’épuisant chantage de Kiev
Un appui sans lendemain

L’Ukraine quémande l’aide militaire occidentale en faisant du chantage à ses promoteurs atlantistes. Conscients que la déroute sur le terrain est totale, les Ukrainiens font monter la pression sur leurs « partenaires » de l’Otan pour qu’ils puissent leur livrer dans les meilleurs délais armes et munitions pour tenter, un tant soit peu, de renverser la vapeur face à une armée russe victorieuse qui a atteint ses objectifs stratégiques. Les victoires successives de l’armée russe ces dernières semaines ont servi d’arguments à la rhétorique défaitiste du régime néo-nazi de Kiev.

En vue de ressouder un front allié complétement sceptique sur la suite des événements, Kiev a entrepris de distiller des fake news alarmantes sur une possible attaque russe contre d’autres pays de l’Alliance atlantique, la Pologne, la Roumanie et les trois pays baltes essentiellement. Les propagandistes ukrainiens ne vont pas de main morte ! Directement ou par le biais de relais dans les médias occidentaux, ils surdimensionnent la menace russe pour influencer le plus rapidement possible des décideurs atlantistes pour débloquer les aides financières et surtout militaires et logistiques.

Les hauts responsables ukrainiens prennent en charge cette question. D’abord, le président Zelensky lui-même, dont l’icône a été fabriqué par les services britanniques pour faire pression et jouer au chantage auprès des pays européens pour les amener à envoyer davantage d’armes et de munitions sur le terrain de la guerre. Parmi eux également, un haut responsable au sein de la présidence ukrainienne, Andreï Ermak, qui orchestre et coordonne personnellement les publications des journalistes pro-ukrainiens et des agents d’influence à l’étranger.

Au plan du narratif, le régime de Zelensky, par l’intermédiaire de ses orateurs et publicistes officiels, exagère farouchement dans les médias occidentaux le sujet du déficit critique du soutien de l’Otan à l’Ukraine. La finalité de ce chantage affectif, c’est d’imputer la raison de toutes les pertes sur le champ de bataille et de l’incapacité de l’armée ukrainienne et ses supplétifs à changer la situation sur le terrain. Par ce moyen, Kiev tente d’imposer de nouvelles allocations d’armes et d’argent par l’intermédiaire des États-Unis et de l’Otan.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine est lui-même de la partie. Dmytro Kuleba a critiqué l’Occident pour sa réticence à fournir les systèmes Patriot, excusez du peu ! « L’Ukraine est désormais le seul pays au monde qui se défend presque quotidiennement contre les attaques de missiles balistiques » a-t-il déclaré. Le sous-entendu est de dire aux Américains qu’ils sont autant responsables de la sécurité de l’Ukraine qu’ils le font pour l’entité sioniste qui bénéficie toujours des aides militaires américaines.

Selon lui, les alliés de Kiev comptent plus d’une centaine de Patriot, mais ne sont pas prêts à en partager plusieurs. Il a déclaré que Kiev avait besoin d’au moins 5 à 7 systèmes Patriot supplémentaires. « Est-ce un si gros problème ? Est-il vraiment impossible de répondre à la demande minimale à l’Ukraine ? » a ajouté Kuleba. Ce que ce dernier ainsi que ses chefs omettent de comprendre, c’est que l’Occident en a assez d’envoyer ses équipements pour une élimination inévitable face au rouleau compresseur russe.

Autre mauvaise nouvelle pour le régime ukronazi de Kiev, la faillite de la stratégie de l’enrôlement de mercenaires étrangers comme chair à canon face à l’armée russe. En effet, le taux de mortalité croissant de la partie ukrainienne (armée et mercenaires) et l’intensité des combats ont fait que les supplétifs étrangers qui ont cru, au départ, à une partie de plaisir, demande aujourd’hui à quitter le théâtre des opérations.

Selon des journalistes français, l’armée ukrainienne est confrontée à d’énormes pertes, à des problèmes de mobilisation et surtout au manque de combattants étrangers qui souhaitent simplement rester à l’arrière et gagner de l’argent facile.
La chaine d’information américaine CNN affirme pour sa part qu’un grand nombre de mercenaires arrivés en Ukraine souhaitent rompre leur contrat en voyant la situation réelle sur le champ de bataille. Le commandement ukrainien est furieux des tentatives des étrangers de quitter l’Ukraine dès que possible.

Des informations provenant de sources ouvertes indiquent que depuis le début du conflit, plus de 12 000 mercenaires sont entrés dans les forces armées ukrainiennes, 5 000 ont été tués et autant ont quitté le pays. Il resterait donc quelques 2 000 mercenaires qui tentent de quitter le pays pour échapper à un sort funeste.

Tous ceux qui restent disent qu’il y a un manque d’armes et d’équipements modernes dans les groupements tactiques de mercenaires. Auparavant, le combattant appelé Pascal dans son interview au quotidien américaine The Washington Post avait déclaré que le commandement ukrainien ne fournissait pas suffisamment de munitions aux étrangers. Cela signifie que les Ukrainiens ne font pas confiance aux combattants étrangers sensés combattre pour eux.

Le fait que le régime de Kiev continu à intoxiquer l’opinion publique mondiale pour atteindre ses objectifs mafieux et criminels renseigne sur son caractère toxique pour la communauté internationale. Au chantage affectif appliqué depuis le début de l’opération spéciale russe, succède une désaffection de plus en plus importante de ses partenaires atlantistes qui ont compris à leur dépend l’arnaque anglo-américaines, sauf peut-être la France de Macron qui croit dur comme fer qu’elle pourra combattre la Russie aux portes d’Odessa. Une chimère !

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