Algérie-Norvège: Partenariat privilégié à tous les niveaux
L’Algérie et la Norvège, qui entament aujourd’hui des consultations politiques, œuvrent ensemble pour promouvoir la coopération bilatérale, diversifier les échanges et intensifier le dialogue politique. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de la Norvège, Therese Loken Gheziel.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la Norvège, en présence des ministres de l’Energie, Mohamed Arkab, et des Travaux publics et des Infrastructures, Lakhdar Rakhroukh, Mme Gheziel a mis en exergue les relations privilégiées qu’entretiennent les deux pays, qui «cultivent ensemble cette tradition diplomatique et politique de rester objectifs mais pas neutres pour faciliter la réconciliation et le dialogue ».
« Dans une telle situation géopolitique précaire et incertaine, nous nous réjouissons de l’échéance prévue la semaine prochaine pour des consultations bilatérales avec notre pays hôte (l’Algérie ndlr)», a souligné l’ambassadrice, tout en précisant que les relations algéro-norvégiennes, qui remontent à plusieurs siècles, ont commencé en 1746, date de l’installation du premier consulat norvégien à Alger.
La diplomate a assuré que les deux parties travaillent «étroitement, dans le secteur des énergies fossiles et renouvelables, et dans les secteurs qui touchent à la haute technologie maritime, mais aussi les communications », signalant qu’Alger et Oslo, entendent élargir et approfondir les échanges économiques et commerciaux.
Pour Mme Gheziel, la célébration de cet évènement met en évidence l’importance de défendre les valeurs fondamentales de la société norvégienne, à savoir la tolérance, l’inclusion, la solidarité, le respect et le dialogue.
Citant un contexte géopolitique instable, l’ambassadrice norvégienne a indiqué que « le déchirement du Soudan, le deuxième plus grand pays en Afrique, est une catastrophe qui ne nous laisse pas indifférents », arguant que ce sont les « populations qui payent le prix, en vies humaines, en vies traumatisées et en infrastructures vitales détruites ».
« Quand des dirigeants ne respectent pas le droit international, le droit humanitaire ou les règles de base de toute confession, nous sommes sur une trajectoire dangereuse pour l’humanité », a-t-elle estimé.
Il est à rappeler que l’Algérie et la Norvège préparent également la tenue de la 20e session de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Afrique et des Pays nordiques, prévue en Algérie au courant de cette année 2023.
Notant que la Norvège célèbre, à la date du 17 mai de chaque année, à la fois « la Loi fondatrice, la Constitution de 1814 » et la fête de l’indépendance, de la souveraineté et de la liberté.