Alger sous psychotropes

A l’occasion du réveillon 2020, les quartiers d’Alger ont été envahis par les psychotropes et les drogues de tous genres. Une surconsommation de ces substances a été constatée à Alger. Les vendeurs, de différents âges, arrivent toujours à se procurer des drogues et des psychotropes auprès de leurs fournisseurs, et ce avec la complicité de certains laboratoires et pharmacies qui continuent à défier les services de sécurité.
Dans les quartiers d’Alger, la drogue et les psychotropes se vendent comme des petits pains, et ce en plein jour, sans que les vendeurs, souvent de jeunes récidivistes, ne craignent les représailles des services de sécurité.
Au moins une centaine de lieux clandestins de vente de drogue sont dénombrés à Alger et ses environs.
Certaines communes d’Alger sont devenues des lieux de vente par excellence.
Ouled Fayet, Aïn Bénian, Kouba, Alger-Centre, Chéraga, Staouéli, Zéralda, Bab Djedid, Les Barreaux-Rouges et beaucoup d’autres communes ont, à la veille du réveillon et aux premiers jours du nouvel an 2020, enregistré une hausse vertigineuse du nombre de vendeurs de drogue.
« Gendarme », « Saroukh », « El-Hamra », « CRBCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962. », ce sont là quelques noms de psychotropes écoulés.
Ces derniers et pour brouiller les pistes des services de sécurité, policiers et gendarmes, ont choisis de porter des noms pseudos tels que « Castor », « Naâssa », « Dokdok », « Flicha » et bien d’autres.
Quant aux prix des psychotropes, cela va de 100 jusqu’à 800 DA comprimé, selon l’intensité de l’effet qu’il provoque.
Le plus inquiétant c’est que certains laboratoires qui fabriquent des médicaments psychotropes à des fins médicales alimentent directement des fournisseurs qui vendent à leur tour ce poison aux jeunes vendeurs des quartiers de la banlieue algéroise.
C’est le même cas pour certaines pharmacies.
Défiant les lois de la République, ces acteurs du secteur des médicaments cherchent à gagner de l’argent coûte que coûte.
Autre constat inquiétant, les descentes et autres opérations menées par les forces de sécurité contre les milieux du trafic de drogue n’ont pas abouti à des résultats positifs du moment que les drogues sont facilement introduites dans les quartiers de la capitale par un simple appel téléphonique.
Notons que la consommation des drogues a brusquement augmenté en 2019, où le nombre de consommateurs a triplé.
En plus des quartiers de banlieue, la drogue est vendue les milieux de travail, les boutiques, les pizzerias, les lycées, les universités et même dans les salons de coiffure pour hommes et pour femmes.
En 2019, plusieurs vendeurs et trafiquants ont été arrêtés et des quantités de drogue ont été saisies au sein même des boutiques, sur les lieux du travail et dans des établissements scolaires et universitaires. Devant cette émergence on ne peut plus alarmante du trafic et de la consommation de drogue, les services de sécurité peinent à contrôler la situation.
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