Aït Larbi divorce de Ghediri
Les évènements se succèdent à vive allure en Algérie. Après l’ONM qui a décidé de soutenir le peuple au détriment d’un 5e mandat, le directeur de campagne d’Ali Ghediri, Me Mokrane Aït Larbi, quitte la direction de campagne du candidat : « J’ai décidé de me retirer du processus électoral prévu en cours pour continuer à activer, parmi les Algériennes et les Algériens en lutte, au service de notre pays », explique-t-il dans un message posté sur sa face Facebook. M. Aït Larbi revient sur les raisons qui l’ont poussé à adhérer au projet de Ghediri et celles qui l’ont amené aujourd’hui à changer de position : « Cette phase historique ne peut réaliser la rupture par la voie électorale, dont la fraude a déjà commencé au sein du Conseil constitutionnel, et devant l’opinion nationale et internationale », écrit-il. Aït Larbi explique que « quelle que soit la position qu’adoptera Ali Ghediri, je la respecterai.
Pour ma part, j’ai décidé d’être en phase avec les revendications populaires, qui s’opposent au 5e mandat et au système dans sa globalité », explique-t-il. Cette défection vient s’ajouter à celle de Zoubida Assoul, la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), qui a fini par se retirer de la campagne du candidat Ali Ghediri. Dans un communiqué sanctionnant la réunion du bureau politique de l’UCP, il a été décidé de soutenir les manifestations populaires et d’appeler les candidats en lice à se retirer de la course. Le parti de Mme Assoul dénonce dans son communiqué « l’entêtement du pouvoir à présenter la candidature d’un homme malade et absent pour un 5e mandat qui plus est avec une procuration ».