Aissa Mandi : «Je préfère plus Gourcuff qu’Halilhodzic !
Gourcuff- Halilhodzic : un match à distance appelé pour durer avant d’être tranché, plus tôt que prévu, donc très prochainement, au profit du 1er nommé par un titre africain dès janvier prochain (???).
C’est, évidemment aux joueurs, eux qui brisent maintenant, les uns après les autres, le silence en osant publiquement la comparaison entre deux hommes que tout sépare finalement (dans la gestion du groupe et de la vision technique) d’en décider en allant donner raison, en Guinée Equatoriale à ceux qui, nombreux parmi les spécialistes, n’hésitent pas à leur promettre la couronne.
Parmi eux, le latéral droit du Stade de Reims, Aïssa Mandi, qui évoque inévitablement le sujet en parlant de l’apport de Christian Gourcuff à la tête des Verts, après le départ de Vahid Halilhodzic et tranche quant à sa préférence entre les deux coachs. Il dira, entre autres et sans verser dans de stériles polémiques, à l’instar de nombreux coéquipiers qui se sont déjà exprimé, que : « la différence entre Gourcuff et Halilhodzic est radicale.
C’est deux styles totalement différents. Personnellement, je préfère Gourcuff, dont le système est plus basé sur le jeu. Moi, j’aime bien jouer au ballon et je pense qu’il nous a apporté cette petite touche technique qui nous manquait. » Bentaleb, Feghouli, Brahimi, Lacen et bien d’autres avant lui (à qui le tour ?), ont pu donner leur avis sur la manière de travailler de l’entraîneur Bosnien qui imposait, diront-ils, « une discipline de fer » qui bridait les joueurs ou les empêchait de s’exprimer.
V.H, pour l’heure au chômage technique et qui ne devrait pas tarder à exploiter les nombreuses pistes qui s’ouvrent à lui (celle de l’Egypte s’écartant pour des raisons financières, qui le considère comme trop gourmand et pourrait prendre la direction de l’Arabie Saoudite, dont la sélection vient d’échouer lamentablement dans sa finale en Coupe du Golfe devant la troupe à Belmadi, et qu’on dit intéressée par son profil dans sa quête de lui redonner rigueur et couleurs) ne doit pas beaucoup apprécier les remarques émises par ses anciens poulains en E.N.
Vraies ou fausses, concertées ou pas, elles n’en confirment pas moins les infos en provenance de Sidi Moussa où il faisait la pluie et le beau temps parmi l’effectif. Sans jamais remettre en cause ses compétences, les joueurs qui parlent aujourd’hui de leur relation avec le « guide », disent par leur sortie leur « soulagement » de le voir partir et saluent l’arrivée d’un successeur à la fois bosseur et communicateur. Avec qui le courant passe très bien. C’est ça la vie d’un groupe n’est-ce pas ?