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Nationale

Aïd-el-Adha : Les moutons coûteront plus cher cette année

Aïd-el-Adha : Les moutons coûteront plus cher cette année

Les prix du mouton s’annoncent plus chers cette année en Algérie. Une augmentation de 40% est prévue, annonce l’Union nationale des paysans algériens (UNPA). Les prix seront en effet hors de portée pour la plupart des citoyens, notamment les petites bourses.

Le représentant de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Tahar Kerami, a déclaré que les prix des moutons pour cette année augmenteront considérablement par rapport aux années précédentes en raison d’un certain nombre de facteurs. Il s’attend à ce que les moutons se vendent de 4 à 8 millions de centimes. «Les augmentations des prix des moutons pour le sacrifice varieront entre 30 et 40%, ce qui signifie, selon lui, que les prix oscilleront entre 4 et 8 millions de centimes pour un mouton moyen», a-t-il expliqué. C’est la même chanson chaque année, surtout ces dernières années. Les moutons sont trop chers, les intermédiaires et autres revendeurs abusent, spéculent et saisissent cette occasion pour imposer leur diktat. Pourtant, cela n’empêche pas bon nombre de citoyens de faire toutes les acrobaties imaginables pour se payer un mouton de sacrifice.

M. Kerami a attribué la raison de cette hausse aux prix élevés des fourrages en nombre fictif ainsi qu’à l’intervention de courtiers qui s’emploient à augmenter les prix. Le représentant de l’UNPA a estimé que l’absence de contrôle commercial conduirait à une hausse folle des prix, appelant les ministères du Commerce et de l’Agriculture à intervenir pour contrôler ces derniers et soutenir les éleveurs. Pour leur part, les éleveurs justifient cette hausse par le fait qu’ils payent chaque année la nourriture du bétail importée à des prix de plus en plus élevés. Une autre raison de cette hausse des prix, la sécheresse qui frappe de plein fouet 38 régions pastorales sur tout le territoire national.

La Fédération nationale des éleveurs (FNE) a, pour sa part, estimé que le nombre de têtes de bétail cette année sera insuffisant pour répondre à la demande, affirmant qu’après avoir compté plus de 800 000 têtes de bétail ces dernières années, l’Algérie a besoin, au cours de l’année 2021, de 4 millions de têtes afin de répondre aux besoins du marché du bétail, notamment cette année, qui connaît une pénurie importante de moutons.

Il faut reconnaître que la pandémie de la Covid-19 a fortement impacté le pouvoir d’achat de la plupart des familles algériennes et qu’il est difficile, cette année, d’acquérir les moutons de l’Aïd.

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