Aïd El-Adha à Médéa : Le transport public a encore fait défaut
Tant de fois décrié et maintes fois porté à la connaissance des pouvoirs publics locaux, le problème de transport public de voyageurs durant les jours de fête est resté sans solution, au grand dam des populations qui doivent faire des déplacements pour rendre visite à une personne malade ou aller chez des membres de leurs familles et leurs proches.
Outre l’absence totale de taxis, aucun véhicule de transport urbain n’a assuré le service durant les trois (03) jours de l’Aïd, un dysfonctionnement qui a empêché les citoyens de pouvoir rejoindre leurs familles habitant dans des endroits éloignés ou dans d’autres quartiers de la ville.
Quant au dispositif de permanence des commerces et des services mis en place par la direction du commerce et de la promotion des exportations, annoncé sur les ondes de la radio locale et publié sur la page Facebook de la wilaya, l’on peut dire que celui-ci a été respecté dans sa globalité, sauf en ce qui concerne la restauration, le commerce des fruits et légumes.
Si les services d’hygiène ont assuré le service durant les deux premiers jours de la fête par le ramassage des peaux de mouton et des ordures ménagères, il y a quand même lieu de dire que le nombre de rotations a été limité à un seul passage, nombre nettement insuffisant pour enlever les amoncellements de détritus qui se sont constitués, dont une partie a d’ailleurs été abandonnée sur place.
Comme consacré en pareilles circonstances, les signes de la fête ont commencé à devenir visibles dès les aurores par des invocations répétées dans les mosquées et plus tard par l’image des processions de fidèles se rendant dans les mosquées de la ville pour accomplir la prière rituelle. Dans leurs prêches, les imams ont rappelé la portée et le sens du rite d’Abraham, insistant sur la nécessité de promouvoir les valeurs de communion et de partage entre les membres de la communauté, car, rappellent-ils, « l’Islam recommande de se rendre utile pour les autres et d’être solidaire avec tous les humains dans le sens du bien».
A la fin des prêches, ce fut au tour des fidèles d’échanger les vœux et d’accolades avant d’aller de prendre les bêtes et de prendre la direction des abattoirs, certains continuant de recourir à l’abattage collectif dans les espaces publics même si cela a tendance à devenir rare.
Dès la fin de l’abattage, des fumées et des odeurs ont commencé à se propager dans l’air provenant des endroits où des flambeurs de tête ont installé dès le matin leurs étals, munis de leurs outils de travail, à savoir : un tabouret, une bonbonne de gaz et un chalumeau.