Agriculture saharienne : Plus de 3 000 demandes d’investissement déposées
L’agriculture saharienne suscite l’intérêt des investisseurs. Le nombre de dossiers de demandeurs de terres agricoles à travers la plateforme numérique développée au niveau du ministère de l’Agriculture s’élève à 3 071 dossiers. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’Office de Développement de l’Agriculture industrielle en terres Sahariennes (ODAS), Guennoune Djoudi.
S’exprimant hier lors de son intervention sur la radio chaîne 1, le responsable a affirmé que ces dossiers « sont étudiés avec minutie en fixant les conditions pour bénéficier de ces terres agricoles pour l’investissement ». Il a également souligné la stratégie du département de l’Agriculture visant à attirer les entreprises étrangères à investir dans ce domaine à long terme, notamment après les demandes formulées par divers pays européens et du golfe.
Un grand intérêt est accordée à l’agriculture saharienne par les autorités dans l’objectif de créer une autosuffisance, notamment en céréale. C’est d’ailleurs ce qu’avait affirmé le ministre de l’Agriculture, lequel a fait savoir que l’agriculture saharienne, constitue une solution pour assurer l’autosuffisance en céréale. Mohamed Abdelhafid Henni, avait en effet estimé que l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en production de céréales en dépit de la limite hydrique. La solution réside donc dans l’agriculture saharienne, soulignant l’intérêt porté par des investisseurs nationaux, mais également étrangers, surtout que l’exploitation des terres agricoles sous forme de concessions est désormais possible pour ces investisseurs.
Par ailleurs, l’invité de la matinale de la chaîne 1, le dg de l’ODAS, est revenu sur la récupération des terres agricoles non exploitées. « Un certain nombre de mesures ont été prises pour récupérer les terres agricoles non exploitées par les bénéficiaires, afin de les réattribuer et les redistribuer à d’autres demandeurs dans le cadre des investissements », a-t-il précisé, signalant que le pourcentage des bénéficiaires qui n’ont pas exploité les terres agricoles s’élevait à 40%, ce qui équivaut à 40 000 hectares de terres inutilisées.