Agriculture à Médéa : Mission de suivi des superficies céréalières

Durant depuis plusieurs semaines sur l’ensemble des régions du pays, le manque de précipitations suscite de plus en plus l’inquiétude des fellahs qui, chaque jour, scrutent le ciel dans l’espoir de voir arriver les cumulonimbus chargés de pluie.

Dans le but de suivre l’évolution de la situation des superficies emblavées en céréales, une mission de suivi a été dépêchée par le ministère de l’agriculture et du développement rural à l’effet d’examiner les moyens déployés pour sauver la campagne agricole en cours.

Parce que faisant partie des cultures stratégiques, la filière céréales a été le principal point ayant figuré dans le programme de la mission ministérielle qui s’est directement rendue dans les zones à fort potentiel agricole localisées dans les hautes plaines de l’est de la wilaya.

Le programme de sortie de la mission d’inspection, conduite par un inspecteur central et un sous-directeur chargé de la valorisation des territoires ruraux et de l’adaptation de l’agriculture au changement climatique, a inclus la visite des champs irrigués de la zone de la plaine de Béni-Slimane, Berrouaghia, Tablat,  Sidi Naamane, Guelb Kébir où sont localisées les superficies céréalières et les terres à rendement agricole élevé.

A l’issue de la visite, les cadres du secteur de l’agriculture, notamment les chefs de service des subdivisons, le représentant de la chambre de l’agriculture, le représentant du bureau de wilaya du conseil interprofessionnel de la filière céréales de la wilaya, ont été instruits à l’effet d’accompagner et de sensibiliser les fellahs sur l’utilisation de l’irrigation d’appoint comme solution au stress hydrique qui affecte la région.

Si jusqu’alors les fellahs nourrissent l’espoir d’un retour proche de la pluie, ils commencent à craindre le prolongement de son retard qui est synonyme de perte pour les cultures céréalières, notamment à travers la zone de la bande steppique du sud de la wilaya où la couleur jaunâtre a atteint quasiment tous les champs dont certains ont été laissés comme des parcours pour le cheptel, indique-t-on.

« Certaines de nos parcelles ont été brûlées par la sécheresse qui sévit depuis plusieurs semaines. Il ne nous reste plus qu’à implorer Dieu pour que la pluie tombe afin que le reste des champs soit sauvé d’une perte certaine ».

Rappelons que la superficie emblavée en céréales oscille autour de 97.000 ha, comprenant les espèces suivantes : blé dur, blé tendre, orge et vesce-avoine…