Agression sioniste de Gaza: Protestations sans précèdent dans les universités américaines

Plusieurs universités américaines sont devenues le théâtre de protestations sans précédents poussant les rectorats à faire appel à la police pour disperser les campements des étudiants hostiles à l’agression israélienne à Gaza ou à fermer les campus pour empêcher tout rassemblement propalestinien.

C’est la première fois que les étudiants américains paralysent les universités depuis la guerre du Vietnam lorsque les campus avaient fait pression sur l’administration de Richard Nixon pour retirer les troupes sud-est asiatique.

Jeudi, des étudiants de l’Université Brown de Rhode Island, de l’Université de Californie du Sud (USC), De Colombia à New York, de Texas et de George Town à Washington se sont joints aux autres universités, à l’instar des campus de Cambridge dans le Massachusetts et Berkeley en Californie ou encore à Harvard et Yale au nord de New York pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza.

A l’université de Georgetown, à Washington, l’association Students for Palestine s’active, organise quasiment chaque semaine une manifestation, une action pour soutenir la Palestine, territoire en proie à un désastre humanitaire.

A l’image de ce jeudi, où une manifestation a eu lieu qui ou samedi dernier lorsque les associations étudiantes de la capitale américaine, toutes universités confondues, se sont rassemblées pour un sit-in devant le capitole qui s’apprêtait à voter une aide colossale de 61 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël.

Le « Campement de Solidarité avec Gaza » à Brown a demandé à l’université de « retirer ses dotations à toutes les entreprises qui permettent et profitent du génocide à Gaza et de l’occupation israélienne dans le territoire palestinien ».

Environ 100 étudiants pro-palestiniens de l’Université du Texas, à Dallas, ont organisé un sit-in sur le long du couloir qui mène au bureau du président de l’établissement mardi soir, selon les médias locaux.

La semaine dernière, les étudiants de Columbia ont établi un campement sur la pelouse sud de l’école, ce qui s’est soldé par l’arrestation de plus de 100 personnes, après le feu vert délivré par le président de l’université, Minouche Shafik, à la police de New York (NYPD) pour disperser la manifestation. Plus tôt dans la semaine, des manifestations similaires ont éclaté à Yale et à l’Université de New York.

Les manifestants pro-palestiniens se disent déterminés, malgré la forte présence policière, à se battre pour leur liberté d’expression face à la droite qui les accuse d’antisémitisme.

Dans la nuit de lundi à mardi, 120 personnes ont été interpellées devant des locaux de la prestigieuse Université de New York (NYU), selon un bilan revu à la baisse de la police. Ces personnes ont été relâchées, a affirmé à la presse un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise. Au total, 530 étudiants ont été arrêtés dans toutes les universités américaines depuis les quatre derniers jours.

Ces arrestations ont compliqué la situation compte tenu fau fait que les protestations se sont élargies poussant des étudiants à soutenir, au nom de la liberté d’expression, leurs camarades arrêtés.