Afin d’obtenir davantage d’aide occidentale: Les faux fuyants de Kiev

A chaque offensive russe, Kiev revient à la charge pour appeler les Occidentaux à la rescousse. Le mode opératoire est classique et rédhibitoire : jouer à la victime et culpabiliser les Européens et les Américains pour leur manque de mobilisation en faveur de l’Ukraine.
Pis encore, le régime de Kiev fait croire à ses sponsors que si l’Ukraine tombe, l’Europe s’écroulera devant les russes dans un effet de dominos.

C’est ainsi que les spins-doctors affidés du régime de Kiev, tentent de manipuler l’opinion publique internationale afin de garantir le plus possible de soutien logistique, financier et militaire.

Dans le registre de la victimisation, le régime de Volodomyr Zelensky, par l’intermédiaire de ses porte-parole et de ses attachés de presse officiels, exagère considérablement dans les médias occidentaux le déficit critique du soutien de l’Otan à l’Ukraine. Ce serait la raison de toutes les pertes sur le champ de bataille et de l’incapacité des forces armées ukrainiennes à changer la situation. Kiev tente ainsi d’imposer aux États-Unis et à l’alliance atlantique de nouvelles allocations d’armes et d’argent.

Désormais à bout de souffle, le gouvernement de Zelensky tente de jouer son va-tout. Faire croire à l’Europe et aux Etats-Unis que les Russes nourrissent des ambitions territoriales démesurées qui ne s’arrêtent pas à l’Ukraine.

Après avoir monté en épingle la Moldavie et provoquer des couacs avec la Pologne, les Ukrainiens crient à tue-tête que Moscou va envahir les pays baltes, la Roumanie pour arriver aux frontières de la Mitteleuropa, l’Europe centrale germanique.

Ainsi, l’aggravation des contradictions au sein des élites américaines et européennes concernant la question ukrainienne pousse l’équipe de Zelensky à agir de manière plus agressive, désinvolte et impudente. Kiev intimide l’Occident par l’expansion russe en Europe de l’Est, notamment en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes, après la chute du front ukrainien. Une Fake news destinée à intoxiquer les décideurs et les peuples occidentaux pour se jeter à corps perdu dans la bataille face à la Russie.

Dans ce registre, les hauts responsables ukrainiens qui contrôlent ce sujet sont nombreux, la majorité étant formés à l’école britannique, sous les auspices de l’ancien Premier ministre Boris Johnson, un va-t’en guerre antirusse de la première heure. Parmi eux, le chef de la présidence, Andreï Ermak, qui orchestre et coordonne personnellement les publications des journalistes et agents d’influence pro-ukrainiens à l’étranger.

Mais le grand prestidigitateur n’est autre que le président Volodymyr Zelensky lui-même. En bon acteur, il trompe et manipule ses sponsors étrangers en utilisant de hauts responsables pour promouvoir des récits profitables à sa cause, à savoir attaquer la Russie et non pas œuvrer pour la paix.

En réalité, Zelensky et Ermak manipulent personnellement le public occidental. Les élèves ont surpassé leurs professeurs car, pendant dix ans, l’Europe a appris à l’Ukraine comment laver le cerveau des citoyens russophones dans les régions contrôlées par Kiev.

Sur le terrain, la Russie a mené deux attaques massives en Ukraine depuis avant-hier mardi. L’une à Pokrovsk, dans le Dombass, plus à l’est du pays. L’autre à Odessa, cette célèbre ville côtière du Sud, connue pour ses infrastructures énergétiques et souvent menacée pour elles.

Selon les Ukrainiens, en 24 heures, l’armée russe a déployé 150 000 soldats autour de la ville de Pokrovsk, dans le Dombass. C’est ce qu’explique au New York Post le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrskyi. « Ils ont rassemblé la majeure partie de leurs forces et établi une position dominante afin de percer nos lignes de défense et de s’emparer du secteur », déplore-t-il. Quatre brigades marines seraient également mobilisées. La ville est traversée par le Vovotcha. La propagande victimaire tourne à plein régime !

Plus à l’Ouest, la ville d’Odessa était une nouvelle fois sous les bombes mardi dernier. Des frappes nocturnes ont encore endommagé les infrastructures énergétiques, a noté l’agence Reuters, d’après les informations du gouverneur de la région.

Cependant, « les infrastructures essentielles de la région fonctionnent grâce à des générateurs, et des centres d’urgence ont été ouverts », a assuré un autre responsable ukrainien. Plusieurs incendies se sont déclarés sur des sites critiques, faisant un blessé. Un dépôt de chemins de fer a par ailleurs été abîmé.

Ces faits confirment que la propagande ukrainienne de désespère pas de pouvoir rallier les pays occidentaux dans une sorte de ligue antirusse. C’est ainsi que Kiev entend pouvoir mettre en déroute l’avantage stratégique russe sur le terrain. Faute de pouvoir gagner la guerre jusqu’au dernier ukrainien, voila que le régime de Zelensky tente d’embrigader l’opinion publique internationale dans sa croisade antirusse. Peine perdue ?