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Nationale

Afin d’éviter les surcoûts et les retards de réalisation : L’importance d’une évaluation « maturée » des projets 

Afin d’éviter les surcoûts et les retards de réalisation : L’importance d’une évaluation « maturée » des projets 

Les retards de réalisation des projets ainsi que les surcoûts sont souvent évoqués. Une meilleure maturation et une évaluation correcte des projets sont à même d’éviter ces surcoûts qui génèrent des dépenses supplémentaires. C’est une question centrale au ministère des Finances qui fait de la qualité de la gestion de l’investissement public une priorité.  

« On est au cœur de la qualité de la gestion de l’investissement public. C’est un sujet sur lequel le ministère des Finances travaille beaucoup, en collaboration avec les secteurs concernés ». C’est ce qu’a affirmé Sebaa Hadj-Mohamed, directeur général du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières au ministère des Finances, qui est intervenu hier sur les ondes de la radio Chaîne 3. 

En plus du travail accompli par la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), en charge d’évaluer les études concernant les investissements publics, un autre travail est accompli avec les différents secteurs « pour qu’ils présentent des projets d’investissement qui soient maturés sur le plan étude et surtout en fonction de leur rentabilité économique et sociale », selon les explications du directeur général du Trésor, affirmant que « l’intérêt en termes de dépenses publiques est centré sur la rentabilité économique et sociale des projets d’investissement ».

Selon lui, la réforme budgétaire permet d’évaluer à l’avenir les projets d’investissement inscrits au budget en termes de résultats. « A l’avenir, nous aurons à connaître moins de projets qui ne connaîtront pas d’issue parce que ce n’est pas bien maturé, parce que l’évaluation n’a pas été faite correctement, ou encore faute de projeter de manière appropriée l’évolution des prix à l’international des intrants dans les projets », a-t-il souligné. Il a ainsi mis en avant l’effort fait au niveau du ministère des Finances pour que les projets soient évalués correctement, notamment en termes d’étude et de résultats qui vont être examinés par la suite. 

L’intervenant est, par ailleurs, revenu sur la loi de finances 2024, laquelle est fondée sur l’objectif fondamental d’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. « La confection de la loi de finances 2024 réaffirme le caractère social de l’Etat avec une hausse du budget consacré aux transferts sociaux de pas moins de 7 %, soit 2 916 milliards de dinars », a-t-il précisé. Il est aussi question d’encourager l’investissement et de concrétiser la numérisation, selon l’intervenant, qui a signalé la priorité accordée à trois secteurs, à savoir l’habitat, les travaux publics, les infrastructures de base et l’hydraulique. D’autres secteurs bénéficient également de l’effort d’investissement public au titre de la loi de finances 2024.

Pour ce qui est des textes d’application de la nouvelle loi relative aux règles de comptabilité publique et de gestion financière, adoptée en juin dernier, Sebaa Hadj-Mohamed a affirmé qu’ils sont fin prêts et font l’objet de discussions au niveau du secrétariat général du gouvernement. 

Il s’agit de dix décrets qui seront suivis d’arrêtés et d’instructions devant compléter le dispositif de compatibilité publique. Ces textes d’application devront être publiés durant l’année 2024, a-t-il précisé.

 

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