Afin de réussir la transition numérique : L’apport certain d’une coopération avec la Chine – Le Jeune Indépendant
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Algérie-Chine

Afin de réussir la transition numérique : L’apport certain d’une coopération avec la Chine

Afin de réussir la transition numérique : L’apport certain d’une coopération avec la Chine

L’Algérie qui a fait le choix irréversible de la transition numérique et doit s’inspirer de l’expertise et du savoir-faire des leaders mondiaux dans le domaine, à l’instar de la Chine qui est le partenaire traditionnel de l’Algérie. La visite d’Etat qu’effectue le président de la République en Chine à partir de ce lundi constitue une opportunité pour sceller des partenariats dans le domaine de la technologie.

L’Algérie qui est appelée à établir une stratégie pour réaliser sa transition numérique et digitale doit opter pour la collaboration dans ce domaine et s’inspirer d’un modèle réussi, à l’instar de la Chine. C’est ce que préconise l’expert en numérique, Djalal Bouabdellah, qui dit que « la coopération avec la Chine est très importante surtout dans le domaine de la technologie et du numérique ». « On a tout intérêt à collaborer et travailler avec le partenaire chinois dans ce domaine-là », a-t-il ajouté, notant que la visite qu’effectuera le président de la République cette semaine en Chine devrait avoir un impact réel sur la coopération économique et technologique.  

 S’exprimant hier sur la Radio nationale, M. Djalal Bouabdellah met en avant l’importance de la coopération avec la Chine qui dispose d’un très grand potentiel et les chiffres le démontrent.

 « L’économie numérique de la Chine représente 14 000 milliards de dollars du PIB du pays. Elle représente 34% du PIB mondial en matière d’économie numérique », a-t-il précisé, d’où l’intérêt de coopérer avec ce pays. Il a n’a pas manqué de souligner la place qu’occupe la Chine dans le domaine des technologies surtout la télécommunication et qui a fixé comme objectif de devenir leader mondial d’ici 2030 dans le domaine de l’intelligence artificielle.  

Selon lui, l’écosystème technologique en Chine est l’un des plus dynamique au monde et les entreprises ont développé « des technologies de pointe dans le domaine comme l’intelligence artificielle, de la 5G, des data center », signalant le soutien du gouvernement pour ce développement avec la mise en place de plusieurs mesures. L’Algérie doit donc « s’inspirer de cet exemple de réussite » et surtout « développer notre écosystème technologique ». Cela doit impérativement passer par le développement d’une expertise qui va se faire par un transfert de technologie et la collaboration.  

« Il faut en premier lieu bâtir cet écosystème, mettre en place des aides gouvernementales et des régulations qui s’adaptent à la réalité du terrain », a estimé l’invité de la Rédaction de la Chaîne 3, lequel a souligné la nécessité de développer le e-commerce, les data center…

L’importance de disposer de la compétence et du savoir-faire en la matière a été en outre souligné par cet expert en numérique, lequel a signalé le rôle pivot de la formation. Un segment qu’on commence à développer en Algérie, à travers la consécration d’une école supérieure à l’Intelligence artificielle (IA) à Sidi Abdellah.

« Dans le domaine de l’IA, notamment, il est nécessaire de disposer de la compétence et du savoir-faire. Cela doit se faire par une collaboration avec le bons partenaires », a expliqué l’intervenant, affirmant que la Chine est l’un des partenaires qui pourra nous aider à avancer dans ce domaine-là.

L’adoption par l’Algérie d’une stratégie pour réussir la transition numérique s’impose. Selon l’intervenant, cette stratégie se fera avec le concours de toutes les parties prenantes, affirmant que cela n’est pas uniquement un objectif pour les institutions gouvernementales. La stratégie doit être basée sur des objectifs précis qui devront être traduit en plans d’action.

 Il n’a pas manqué de signaler les instructions du président de la République sur l’utilisation des technologies qui est, entre autres, un gage de transparence, de fluidité des transactions. « Si on ne prend pas le train qui est déjà en marche, on risque de le rater et on aura du mal à le rattraper », a estimé l’expert en numérique qui est aussi le directeur de la stratégie et business développement chez Ayrade (Leader de l’hébergement web et du cloud en Algérie).

 

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