Affaire Djamel Bensmaïn: Les équations erronées d’Amnesty International

Amnesty International a appelé ce lundi l’Algérie à faire annuler les 49 condamnations à mort collectives prononcées en novembre dernier dans le procès de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail en été 2021.
Cette organisation qui se dit révoltée par les décisions souveraines de la justice algérienne, estime que ces procès étaient « iniques ». Une des responsables de cette ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales a même justifié sa position par le fait que « infliger la peine de mort n’est jamais justifiable, quelle que soit l’infraction commise ».
La position de cette ONG n’est guère une surprise pour l’opinion nationale, puisqu’elle garde depuis plus de trois décennies la même ligne politique.
Il est curieux que cette même ONG se montre muette sur le lynchage et macabre crime contre un jeune algérien, Djamel Bensmail, tout comme elle feint de commenter la mort de plus de deux cents personnes, brûlées par des incendies criminels de forêts et de maquis durant l’été 2021. Pourquoi ces morts, ces drames qui ont ébranlés des familles entières ?
Ces deux cents victimes, parties à jamais, méritaient aussi un procès équitable et la justice algérienne a rendu son verdict, sur la base d’aveux et de témoignages.
Faut-il rappeler que Bensmail a été pris pour un pyromane, il a été lynché à mort par la foule qui l’a extirpé des mains de la police dans la cour même du commissariat de la ville de Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Traîné sur une centaine de mètres, son corps sera décapité et brûlé. Les faits ont été filmés par les smartphones de ceux qui se trouvaient sur place. Les vidéos, largement partagées sur les réseaux sociaux, ont permis l’identification et l’arrestation d’une centaine de personnes.
Il faut savoir que ce procès de l’assassinat du jeune artiste de Miliana a concerné 102 prévenus. Le tribunal a prononcé, dans son verdict tombé le 24 novembre dernier, 49 condamnations à mort et 17 acquittements. Quinze accusés ont en outre écopé de 10 ans de prison et 100 000 dinars d’amende, 5 ont été condamnés à 6 ans et 4 à 3 ans de prison ferme. Deux prévenus comparaissant libres ont fait l’objet de mandat de dépôt à l’audience.
Pour l’ONG, cela n’est guère important et ces morts ne pèsent pas lourds. Ce qui compte pour elle, c’est de dénoncer un verdict souverain de juges algériens, ignorant superbement les violations quotidiennes de l’armée sioniste contre les civils palestiniens.
Ces derniers subissent encore toutes sortes de répressions, de liquidations physiques, d’arrestations arbitraires et surtout de spoliations de leurs terres ancestrales.
Depuis des semaines, l’escalade des colons sionistes armés et de leurs soldats fait la Une de la presse mondiale et les images des violences subies par les palestiniens et les arrestations massives sans aucune autre forme de procès. Et des organisations internationales ferment les yeux ou tolèrent ces agissements de l’entité sioniste.
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