Accidents de la route en 2022 : Des pertes humaines importantes
Depuis le début de l’année 2002, les accidents de la route n’ont pas cessé de faucher des vies humaines. Selon le capitaine Zouhir Benamzal, chargé de communication auprès de la direction générale de la Protection civile (Dgpc), 52 360 accidents de la route ont été enregistrés, entrainant la mort de 1 706 personnes et 63 248 autres blessées.
Le bilan en question a été causé en grande partie par le non- respect du code de la route qui mène inéluctablement à la mort. Selon les statistiques de la DGPC, le facteur humain est toujours à l’origine des accidents dans plus de 90% des cas.
La négligence des usagers de la route n’est pas spécifique aux automobilistes, même les motards sont responsables d’une centaine d’accidents. Dans la capitale, a noté la même source, 38000 amendes ont été imposées aux motocyclistes.
La wilaya d’Adrar a connu un véritable drame en ce dernier jour de l’année 2022. En effet, la protection civile de la wilaya d’Adrar a fait état de sept morts et cinq blessés dans un accident de la circulation survenu sur la RN 6 dans son axe reliant Reggane (Sud d’Adrar) à la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, indique un communiqué de la protection civile.
L’accident s’est produit lorsqu’un véhicule 4X4 s’est renversé au niveau de la route « La concorde », à 50 km du poste avancé de la Protection civile, en direction de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar de cet axe qui transite par le désert de Tanezrouft, a ajouté la même source.
Parmi les morts enregistrés, il y avait des ressortissants africains et 3 blessés originaires de la de la Côte d’Ivoire Ghana. Les blessés ont été secourus par les unités d’intervention de la wilaya d’Adrar et transportés à l’hôpital de Reggane, a conclu la même source.
Outre le terrorisme routier, le monoxyde de carbone a fait beaucoup parler de lui durant toute l’année 2022. Depuis le début de l’année, ce gaz dangereux, inodore et incolore a fait 3000 victimes dont 105 ont perdu la vie, selon les déclarations du colonel Farouk Achour, directeur de l’information et des statistiques à la Protection civile, au Jeune Indépendant.
Le colonel Farouk Achour a mis en garde contre « ce gaz dangereux qui provoque des intoxications parfois fatales », précisant qu’il a causé 105 décès depuis le début de l’année. Il a ajouté qu’en mois de novembre dernier, 12 personnes ont succombé à une intoxication par inhalation de monoxyde de carbone et 150 autres ont été secourues d’une mort certaine.
Un chiffre qu’il a qualifié d’« alarmant » étant donné que l’hiver ne fait que commencer et que le grand froid n’est pas encore installé. Par conséquent, il a tiré la sonnette d’alarme sur ce phénomène qui prend de l’ampleur d’année en année. Abondant dans le même sens, le directeur de l’information et des statistiques a fait savoir que la nouvelle norme de conformité des appareils impose un détecteur de monoxyde de carbone.
« Quand le citoyen achète un appareil, il doit demander un certificat de conformité pour vérifier si l’appareil dispose de détecteur de monoxyde de carbone », a-t-il affirmé.
