«Abou Loubaba Abdelghafar El liybi» condamné à 15 ans de prison

Saâd El Chairi alias « Abou Loubaba Abdelghafar », de nationalité libyenne a été condamné hier à 15 ans de réclusion criminelle par le tribunal criminel d’Alger, présidé par M. Omar Benkharchi.
Ce dangereux terroriste qui s’est infiltré en Algérie de manière clandestine et illégale en 2012, en empruntant les frontières est du pays, a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’inculpation entre autres appartenance à un groupe terroriste activant en Algérie, apologie d’actes de terrorisme et tentative d’homicide volontaire et ce, par le dépôt d’engins explosifs dans des endroits publics.
Ce sanguinaire a été par ailleurs reconnu coupable dans la participation à l’attentat à l’explosif perpétré contre une brigade des grades communaux dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Heureusement que cet attentat n’a pas fait des dégâts humains. L’incriminé qui n’a pas cessé tout au long de son audition de solliciter son acquittement, a été en outre reconnu entièrement responsable de la possession des munitions tels que les mines, cartouches, des armes à feu et bombes artisanales.
L’inculpé a, au cours de son interrogatoire, bel et bien mené par des officiers de la police judiciaire appartenant au département de la sécurité et des renseignements, DRS dépendant du ministère de la Défense nationale Ces moyens de guerre allaient être utilisés dans des attentats sanglants et meurtriers à travers les différentes régions notamment les wilayas de l’Est du pays.
Il a été arrêté le 10 août 2012 à Tébessa soit un jour après l’arrestation du principal inculpé Aoun Younes qui a été appréhendé quant à lui le 9 août 2012 dans la wilaya de Béjaîa. Ce dernier a écopé de 5 ans de prison ferme.
Le procureur général a requis la perpétuité contre le premier inculpé et 10 ans de prison ferme à l’encontre du deuxième arguant que toutes les preuves légales et matérielles les culpabilisant sont formelles à l’instar des aveux des deux mis en cause au cours de l’enquête préliminaire et l’instruction judiciaire.
Les avocats de la défense ont estimé que leurs clients ne sont concernés ni de près ni de loin dans cette affaire pour la simple raison que le tribunal criminel de Constantine a déjà statué dans les mêmes faits. Ils ont subsidiairement sollicité l’application des articles ayants traits aux circonstances atténuantes.
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