A l’occasion du Youm El-Ilm : Tebboune réitère les engagements de l’Etat
A l’occasion de la journée du savoir (youm El Ilm), célébrée le 16 avril de chaque année, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message dans lequel il a fait référence au parcours du Cheikh Abdelhamid Ben Badis, qu’il a qualifié de symbole de la culture, du savoir et de la gratitude.
Le chef de l’Etat a exprimé sa volonté d’œuvrer à offrir les meilleures conditions de réussite aux millions d’élèves, des trois paliers de l’éducation nationale (primaire, collège et lycée). Il a considéré « cette génération prometteuse et ouverte sur le monde comme le défi de l’Algérie nouvelle ».
Le président Tebboune a rappelé que l’Etat garantit la gratuité de la scolarisation, en allouant aussi des subventions à la restauration, le transport scolaire et la santé. Au corps enseignant, il a renouvelé le soutien des pouvoirs publics. « Je recommande de les écouter, car ils sont les relais, qui apprennent aux jeunes le sens de la citoyenneté et l’esprit patriotique ».
Il a par ailleurs réitéré l’engagement de l’Etat à consolider la législation, de telle manière à promouvoir la recherche scientifique et la créativité. « Nous avons souligné la nécessité de créer des start-ups, en plus de créer de nouvelles universités et écoles supérieures, et des pôles d’excellence en sciences technologiques » a-t-il épilogué.
Le premier magistrat du pays a salué l’abnégation des enseignants, éducateurs, cheikhs de zaouias et imams, qui continuent à irradier le savoir, sur l’ensemble du territoire national.
Pour rappel, le 16 avril de chaque année, le peuple algérien célèbre la Journée du savoir (Youm El Ilm). Marquant l’anniversaire de la mort du grand savant et l’ardent patriote Abdelhamid Ben Badis, cette date a été choisie comme un symbole destiné à sensibiliser le citoyen algérien à la valeur du savoir et de l’instruction en général. La journée a été instaurée également dans la foulée d’une politique de l’Etat algérien, inscrit dans la stratégie du développement national, juste après l’indépendance.
L’objectif est de lutter contre l’analphabétisme, d’élever le niveau d’instruction, de généraliser la lecture et la production culturelle en soutenant une politique de subvention des livres et l’ouverture des bibliothèques sur tout le territoire national, ainsi que l’aide aux différentes activités culturelles et artistiques, aux facilitations dans l’acquisition des livres scolaires et la stimulation de la création intellectuelle et universitaire.