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Nationale

BEM et du bac : Les recommandations de Belabed aux candidats

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, est revenu, encore une fois, à la charge en mettant en garde contre la diffusion de faux sujets de baccalauréat sur les réseaux sociaux à la veille de l’examen. Il a appelé les candidats au baccalauréat et ceux du BEM à éviter les réseaux sociaux durant la période de l’examen.

Belabed a tenu, en marge de sa visite à Constantine, à rassurer les candidats sur le fait que les sujets des épreuves, qui se tiendront du 6 au 16 juin, seront tirés des leçons dispensées en classe. «J’appelle les candidats à s’éloigner des réseaux sociaux pendant cette période pour garder l’esprit bien clair et se consacrer entièrement aux révisions loin des fake news et des rumeurs qui prolifèrent», a-t-il lancé, soulignant que, cette fois-ci, la tutelle a décidé de sévir, surtout que ce genre de «fake» induit en erreur les candidats et ne fait qu’accentuer leur stress.

Le ministre de l’Education, qui multiplie ses sorties médiatiques, ne cesse, en effet, de réitérer ses mises en garde contre toute tentative de perturber le bon déroulement des examens de fin d’année. Il s’agit, notamment, des mises en garde adressées aux enseignants convoqués aux centres de surveillance et qui déposent des congés maladies, ou d’un rappel à l’ordre des enseignants contractuels sollicités sur les listes de réserve pour le bac qui envisagent d’opter pour le boycott. 

Par ailleurs, le ministre a haussé le ton concernant la diffusion de faux sujets de baccalauréat et de BEM sur les réseaux sociaux à la veille de l’examen. Même si le phénomène de la tricherie au baccalauréat via les réseaux sociaux a enregistré un déclin, M. Belabed a averti que la loi sera appliquée strictement et en temps opportun à l’encontre de toute personne qui publie de faux sujets. 

Il a appelé les directeurs de l’éducation à appliquer avec rigueur la loi criminalisant la fraude aux examens. Pour rappel, le code pénal amendé en avril 2020 criminalise l’atteinte aux examens et aux concours. En effet, toute personne impliquée dans la fraude encourt des peines d’emprisonnement allant de 7 à 15 ans de prison, et ce pour toute personne causant l’annulation totale ou partielle des épreuves après avoir publié ou divulgué les questions ou les réponses de l’examen du baccalauréat. 

Le département de M. Belabed a précisé que les cas de tricherie aux examens du bac feront l’objet de mesures punitives. On parle aujourd’hui d’une peine allant d’une à trois années de prison, accompagnée d’une amende de 10 à 30 millions de centimes avec, notamment, la confiscation de tous les moyens utilisés pour commettre le délit de triche ainsi que la fermeture de la plate-forme ou du site internet sur lesquels ont été publiés les sujets. D’autre part, une peine de 5 à 10 ans de prison et une amende de 50 à 100 millions de centimes sera prononcée à l’encontre d’une autre catégorie, et ce en cas de triche ou de complicité. Cela concerne le personnel administratif chargé de préparer et d’organiser les épreuves du bac.

Il convient de rappeler que plus d’un million et demi de candidats se préparent à passer les épreuves du baccalauréat et du BEM. Le ministère a recensé plus de 700 000 candidats au baccalauréat, répartis sur plus de 2 500 centres d’examen au niveau national, alors que le nombre de candidats au BEM a atteint près de 740 000, répartis sur plus de 2 800 centres. Il a, en outre, précisé que le nombre de candidats libres au baccalauréat est de plus de 13 000 candidats, tandis que le nombre de candidats libres au BEM s’élève à plus de 276 000.



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