A la veille de l’Aïd : La flambée des prix persiste – Le Jeune Indépendant
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Nationale

A la veille de l’Aïd : La flambée des prix persiste

A la veille de l’Aïd : La flambée des prix persiste

Les Algériens terminent le mois de ramadhan comme ils l’ont commencé. Les prix des produits alimentaires, notamment agricoles, n’ont pas fléchi, et ce en dépit des assurances de l’Association des commerçants et du département du Commerce, qui ont prédit une baisse des prix. A quelques jours de l’Aïd-el-Fitr, les prix des fruits et légumes risquent de connaître une nouvelle augmentation.

C’est un ramadhan rude que les ménages algériens ont eu à gérer cette année. Les prix des produits de première nécessité ont enregistré une augmentation sans précédent. Les fruits et légumes, eux aussi, n’ont pas été à la portée de toutes les bourses.

Leurs prix ont connu une augmentation de 60 à 80%. Avec la pomme de terre à 70 dinars minimum, la tomate entre 120 et 140 dinars, la courgette et la carotte à plus de 100 dinars, la salade jusqu’à 150 dinars… et les fruits hors de portée, il a été difficile pour les chefs de famille de remplir le couffin.

Les «ventes en soldes» décidées par le département du Commerce pour soutenir la disponibilité des produits à des prix concurrentiels et abordables durant le mois de ramadhan n’ont pas eu l’effet escompté. Les prix sont restés les mêmes car boudés par les commerçants, en sus de la difficulté de faire appliquer la vente en soldes ou promotionnelle sur les fruits et légumes.

La baisse des prix des fruits et légumes prédite par le président de l’Association des commerçants n’a pas eu lieu si ce n’est une légère baisse constatée sur certains articles. Une baisse qui reste insignifiante et sans conséquence sur le pouvoir d’achat des Algériens, laminé par ces augmentations.

Les prix des fruits et légumes risquent cependant de connaître une nouvelle hausse à la veille de l’Aïd-el-Fitr, comme il est de coutume. Une augmentation à laquelle s’attend Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE), pour qui les paramètres de stabilité des prix sont mal identifiés.

Selon lui, on peut éviter une augmentation des prix durant cette fête qui marque la fin du mois de ramadhan, et ce en garantissant la disponibilité des produits et en assurant l’ouverture des marchés de gros, surtout que cette année, l’Aïd coïncide avec un week-end. «Si l’on n’assure pas la permanence, notamment au niveau des marchés de gros, et un approvisionnement du marché, il y aura sans doute une répercussion sur les prix», a-t-il affirmé dans sa déclaration au Jeune Indépendant.

«Tout dépendra des mesures qu’auront à prendre les pouvoirs publics», a-t-il signalé. Selon lui, pour parler de stabilité des prix et de disponibilité des produits de base, il ne suffit pas d’établir une listes des permanences des commerçants détaillants, notamment ceux qui commercialisent les produits agricoles dont les achats sont journaliers. Ainsi, l’instauration de ces mesures et leur respect permettra d’éviter une flambée des prix durant l’Aïd.

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