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Nationale

A Ghardaïa, les touristes jouent les prolongations

A Ghardaïa, les touristes jouent les prolongations

Dans le domaine touristique, les régions du sud du pays en général et l’agglomération de la vallée du M’Zab en particulier connaissent ces derniers temps un regain de dynamisme sans précédent. Tous les touristes qui ont visité Ghardaïa lors de cette dernière fête de fin d’année et de cette trêve scolaire ont exprimé leur enthousiasme, communiquant tous azimuts sur cet essor.

En effet, engagée dans une stratégie de consolidation de ses potentialités touristiques, Ghardaïa et ses régions avaient entrepris un ambitieux programme axé sur plusieurs secteurs d’activité structurants, en l’occurrence le tourisme, l’artisanat et l’agrotourisme.

Pour réaliser un tel programme, il a fallu mettre en place une stratégie permettant de promouvoir à la fois l’investissement et l’emploi, d’améliorer la couverture et l’efficacité des services publics tout en développant la recherche économique de façon à valoriser au mieux les ressources et les compétences de la région. A côté de cette stratégie, il faut aussi songer à la mise en place d’une structure qui pourrait être l’interlocuteur unique des touristes et rester à l’écoute de leurs vœux et doléances.

C’est d’ailleurs dans cette optique que les autorités locales essayent de mettre tous les moyens adéquats pour le développement du tourisme à Ghardaïa, avec pour mission d’être continuellement à l’écoute des touristes et les accompagner dans leurs souhaits et leurs suggestions.

C’est donc à partir du paysage féérique de Ghardaïa, où le vert de ses palmiers se marie harmonieusement avec le blond de ses dunes de sable dorées, que Abdelkader, originaire de la ville de Mascara, qui accompagnait l’astre du football algérien Lakhdar Belloumi, dans sa visite au M’Zab.  « Même s’il est encore prématuré d’évaluer de manière exacte les lieux touristiques que j’ai visités à ce jour, je peux dire que le tourisme à Ghardaïa m’a drôlement enthousiasmé, non seulement du fait de sa très belle architecture antique et ancestrale, mais surtout pour le très bon accueil et l’hospitalité de ses habitants », a-t-il dit  en réponse à l’une des questions du Jeune Indépendant que.

« C’est pourquoi, mes amis et moi, avons décidé de jouer les prolongations et rester quelques jours supplémentaires à Ghardaïa », a-t-il ajouté.

Il est vrai que le M’Zab recèle des richesses et des potentialités, et possède des atouts majeurs pour développer davantage ce secteur tels que l’infrastructure architecturale unique au monde, la région du M’Zab se distingue surtout par ses sites historiques architecturaux et ses Sept Ksour (El-Atteuf, Ghardaïa, Bounoura, Mélika, Beni-Izguen, Berriane et Guerrara ), ce qui lui a permis d’attirer de plus en plus de visiteurs nationaux et étrangers.

Néanmoins, elle se trouve concurrencée par d’autres belles villes du grand Sud de notre beau pays, comme Tamanrasset, Timimoun et Adrar, surtout en matière de tourisme international.

Compte tenu de l’afflux considérable de touristes, (étrangers et nationaux) qui ont investi Ghardaïa lors de la trêve hivernale, ville touristique par excellence, de nombreux touristes ont décidé de jouer les prolongations à leur séjour, particulièrement les visiteurs nationaux.

Interrogé, Si Hadj Houari, originaire d’Oran, qui flânait sur la place du marché, toujours pleine de touristes, a dévoilé au Jeune Indépendant : « Une fois débarqué à Ghardaïa et surpris par la beauté de son architecture et de ses étendus désertiques, où l’on croise parfois des renards de sable (les Fennecs), rares sont ceux qui ne résistent pas à prolonger leur séjour ou encore à revenir le plus tôt possible ».

Cependant, devant ces beaux témoignages, le tourisme à Ghardaïa est plus que jamais appelé à un meilleur développement afin de s’intégrer rapidement dans le système touristique mondial, devenu une véritable industrie économique. C’est en fait une évidence que résument aussi plusieurs opérateurs du domaine touristique, les agences de voyages en particulier. Ainsi, l’Algérie entière doit entrer dans l’industrie touristique mondiale pour offrir un meilleur visage aux marchés demandeurs.

Dès lors, on doit donc encourager et soutenir l’investissement dans le secteur du tourisme et améliorer la qualité des infrastructures et l’accueil dans les hôtels.

Pour cela, il doit y avoir tout un plan de développement du secteur à travers les régions du sud du pays. Ces régions, nommées « la porte du désert », sont plus que jamais tenues d’enregistrer un développement rapide de l’infrastructure hôtelière et de la capacité d’accueil si l’on veut atteindre les objectifs escomptés par l’élite de notre pays.

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