95 greffes réalisées depuis 2006 à Tizi ouzou

Le CHU Nedir-Mohammed de Tizi Ouzou a célébré hier la Journée mondiale du rein à travers l’organisation d’une journée placée sous le thème « Don du rein=don de la vie ».
A l’ouverture des travaux, le directeur général du CHU, le Pr. Ziri a rappelé que l’insuffisance rénale est désormais une pathologie qui touche de plus en plus de personnes et que la dialyse ou la transplantation sont les deux moyens qui permettent aux insuffisants rénaux chroniques de rester en vie. L’hémodialyse étant un traitement lourd et coûteux, la greffe, estime l’orateur, est une alternative qui met fin aux souffrances des malades et leur offre un cadre de vie meilleur.
Au CHU Nedir-Mohammed, la transplantation rénale est pratiquée depuis 2006 et, jusqu’à ce jour, 95 greffes sont réalisées, dont 9 en 2014. Sur les personnes greffées, 4 sont mortes et 6 ont essuyé des échecs, tandis que les autres ont retrouvé leur vie normale. Et depuis le début de l’année en cours, 4 autres transplantations ont été faites sur les 20 programmées.
Les receveurs de rein sont originaires de Tizi ouzou pour la plupart, poursuit l’intervenant qui évoque également des cas de Béjaia, de Bouira et de Boumerdès et même du sud du pays. Les personnes greffées depuis 2006 sont âgées de 10 à 59 ans tandis que les donneurs se situent entre 23 et 75 ans. La majorité des greffes ont eu lieu entre frères et sœurs, au moment où le don de parents aux enfants représente un tiers des cas.
Il a été indiqué cependant que touts les prélèvements l’ont été sur des donneurs vivants. Et dans la perspective de développer cette filière médicale qui sauve des vies, le professeur Ziri a recommandé l’encouragement de don à partir de cadavres qui reste, selon lui, « un projet prometteur pour nos malades ». Au cours de la rencontre d’hier, il a été précisé que le coût de la dialyse est de 150 millions de centimes par an pour chaque malade, tandis que la greffe ne coûte pas plus de 20 millions de centimes, d’où l’importance de son développement.
Actuellement la prise en charge des insuffisants rénaux constitue une véritable problématique, à cause des moyens qui restent très limités. Cela face à une évolution alarmante de la maladie qui atteint annuellement plus de 3 500 personnes.
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