7e Festival international de musique diwan – Le Jeune Indépendant
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Culture

7e Festival international de musique diwan

7e Festival international de musique diwan

Un spectacle gnawi tiré de la pure tradition marocaine dans ce qu’elle a de plus spectaculaire et authentique est présenté ce jeudi soir au public du Théâtre de verdure Saïd-Mekbel à Alger par un des plus grands maîtres marocains du genre, Mustapha Baqbou et sa troupe Rja Fallah.
En se produisant en clôture de la septième édition du Festival international de musique diwan, Mustapha Baqbou a prouvé par son talent et son professionnalisme sur scène qu’il est possible de faire un spectacle de haute facture avec du gnawi sans y greffer d’autres genres ou de la détourner de son authenticité.

En entrant sur scène avec tbel et karkabou à la main, le maâlem de Marrakech a très vite impressionné le public par sa présence sur scène, sa voix limpide et puissante et sa virtuosité au goumbri, un son que le public n’a pas eu l’occasion de découvrir pendant ce festival.

Moins acrobatique que leurs compatriotes de Toyour Gnawa qui se sont produits mardi dernier, les membres de la troupe Rja Fallah se sont révélés être de vrais chauffeurs de salle en plus d’être une chorale d’exception et pour certains des musiciens également. En se produisant en première partie de cette soirée, le bluesman malien Vieux Farka Touré a rejoint la troupe sur scène pour un petit bœuf que le maâlem a mené en restant toujours musicalement au devant des arrangements et accompagnements du guitariste.

Sur ce point, Mustapha Baqbou a confié à l’Agence presse service d’Algérie que cette musique n’a plus besoin « d’être habillée pour être mise en valeur » et que plusieurs maâlems marocains combattent aujourd’hui ces « réflexes et exigent que cet art soit considéré en tant que tel ».

Pendant plus d’une heure et demie, la troupe a enflammé le public venu nombreux avec des bradjs connus de tous comme Moulay Ahmed, Aïcha, Chalaba mais avec un son, une puissance et un sens du spectacle qui « manque beaucoup à ce festival dans sa partie dédiée au diwan », ont estimé des spectateurs qui ont rappelé le maâlem à deux reprises sur scène. Ouvert le vendredi 8 août avec Keziah Jones, le prince nigérian du blufunk, la septième édition du Festival international de musique diwan d’Alger a pris fin ce jeudi, après sept soirées artistiques dédiées au diwan et aux musiques du monde.

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