Anniversaire du 24 février : Réalisations et défis du secteur énergétique – Le Jeune Indépendant
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Energies

Anniversaire du 24 février : Réalisations et défis du secteur énergétique

Anniversaire du 24 février : Réalisations et défis du secteur énergétique

Il y a 52 ans, l’Algérie recouvrait sa souveraineté sur les hydrocarbures. Depuis, c’est les compétences algériennes qui ont pris le relais dans ce secteur stratégique, jusqu’à faire du pays un acteur majeur dans le domaine de l’Énergie.  De grandes réalisations ont été accomplies depuis et de nouveaux défis sont à relever dans le domaine énergétique. Il s’agit principalement de la transition énergétique.

C’est la ville pétrolière de Hassi Messaoud qui a abrité les festivités de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et Le 67ème  anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, accompagné des membres du Gouvernement et du Président directeur général (P-dg) de Sonatrach, est revenu sur les réalisations mais aussi sur les défis qui se posent pour le secteur énergétique. 

« Nous nous devons de saluer les réalisations très positives du secteur des hydrocarbures. L’Algérie a pu, grâce aux mains de ses travailleurs et travailleuses dans ce secteur, se doter d’énormes capacités lui permettant d’établir une base pétrolière et gazière similaire à ses homologues dans les pays exportateurs d’hydrocarbures », a indiqué le premier ministre dans son allocution, précisant que ces capacités ont été atteintes grâce aux grandes installations industrielles dont recèle notre pays dans les domaines du raffinage du pétrole, des industries pétrochimiques, du transport par pipeline et de l’exportation. 

Il a dans ce sens cité reliant  les gazoducs reliant l’Algérie aux pays de la rive nord du bassin méditerranéen, ou par méthaniers, rappelant que l’Algérie est pionnière dans cette industrie après le lancement, au début des années 1960, de la première usine de liquéfaction du gaz naturel dans le monde, « la CAMEL » à Arzew. 

Ces efforts, a-t-il ajouté, ont permis d’exploiter plus de 620 gisements de pétrole et de gaz, et de renforcer la production nationale des hydrocarbures, qui a triplé depuis la nationalisation des hydrocarbures, en s’élevant aujourd’hui à près de 200 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP), notamment du gaz naturel, ce qui a contribué au renforcement du rôle de l’Algérie en tant qu’acteur majeur sur la scène internationale, soulignant le rôle des travailleurs et cadres du secteur. 

Ces derniers sont en mesure de surmonter toutes les difficultés et de relever les défis pour atteindre les objectifs liés au renouvellement de nos réserves de pétrole et de gaz et au développement et à la valorisation des projets manufacturiers pour qu’ils contribuent au développement économique et social, selon les affirmations du Premier ministre, mettant en avant les grandes capacités de l’Algérie en matière de réserves de pétrole et de gaz. 

Il a en outre évoqué la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui permettait d’accroître les possibilités de lancement de projets d’exploration, notamment avec des partenaires étrangers. « Nous pourrons ainsi renouveler nos réserves d’hydrocarbures et augmenter les capacités de production et d’exportation du pays», a-t-il expliqué. 

L’objectif d’intensifier les efforts d’exploration pour augmenter les réserves, étant d’une part répondre à la demande locale croissante et d’autres part, conforter notre position de leader fiable sur les marchés régionaux et internationaux, selon les précisions du Premier ministre lequel a souligné l’importance d’accorder une grande importance aux énergies renouvelables, en plus du secteur minier qui est l’une des priorités de l’Etat.

Réalisation dans le secteur : Le mérite aux compétences algériennes

Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a de son côté affirmé que l’Algérie a aujourd’hui gagné sa place et joue un rôle majeur dans le domaine de l’énergie en étant « un fournisseur fiable et principal et le sera à jamais ». 

Ainsi, le ministre a salué « le parcours positif du groupe Sonatrach », notamment la « maîtrise totale des chaînes de valeur de l’industrie industrielle pétrolière et gazière, ainsi que la gestion directe et l’auto-développement de plusieurs infrastructures et projets énergétiques, en amont et en aval », saluant tous ceux ayant contribué à la prise de cette décision de la nationalisation des ressources pétrolières et gazières. 

Arkab a en outre indiqué que le secteur de l’énergie en Algérie avait accompli des réalisations importantes notamment en matière d’exploration, de développement et de raffinage grâce aux compétences nationales.

Pour sa part, le P-dg de Sonatrach, Toufik Hakkar a mis en avant les sacrifices des travailleurs et des cadres du groupe qui avaient préparé la prise d’une décision qui a permis à l’Etat algérien indépendant moderne de recouvrer sa pleine souveraineté sur ses richesses souterraines.  Il a également salué les efforts des travailleurs de la société mère et de ses filiales pour leurs efforts consentis en vue de parachever le processus de développement de l’économie nationale.

 

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