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Nationale

40 000 diplômés : recrutés dès la sortie de l’université

40 000 diplômés : recrutés dès la sortie de l’université

A l’occasion du lancement officiel de l’année universitaire 2025-2026, le conseiller au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeljabbar Daoudi, a annoncé, ce lundi, que plus de 40 000 étudiants bénéficieront de contrats de travail permanents dès l’obtention de leur diplôme.

Dans le détail, Daoudi a précisé : « 33 000 postes seront attribués au secteur de l’éducation nationale, couvrant les besoins en enseignants de différents paliers, tandis que 7 000 autres concernent le domaine paramédical, ouvrant aux diplômés les portes des établissements relevant du ministère de la Santé » lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale.

Il a également affirmé que ces recrutements représentent 14% des nouveaux bacheliers de l’année 2025, un chiffre « inédit » dans l’histoire de l’université algérienne.

Au-delà de ces perspectives professionnelles, le responsable a souligné le caractère « intelligent et cyber-sécurisé » du nouveau millésime universitaire. Plus de 1,8 million d’étudiants se sont inscrits à distance via 69 plateformes numériques, une première qui simplifie les démarches et fluidifie l’expérience des usagers.

Cette modernisation s’accompagne d’une offre académique repensée, avec au programme 53 nouveaux parcours de licence, master et ingénieur d’État, ainsi que des diplômes à double certification, validés par une commission pédagogique nationale. L’objectif étant d’aligner l’université sur les mutations mondiales et répondre aux besoins de l’économie nationale.

 En outre, le responsable a relevé que les choix des nouveaux étudiants témoignent d’une véritable prise de conscience, du fait que 65% des bacheliers ont opté pour les filières scientifiques, mathématiques et technologiques. Une tendance que le ministère interprète comme un signe d’adhésion aux disciplines d’avenir, capables de porter la transition numérique et industrielle du pays.

Il a également abordé la question de la nouvelle session du concours national de doctorat, qui offrira 4 012 postes budgétaires répartis sur l’ensemble des universités et spécialités. Les inscriptions et la participation se feront exclusivement en ligne, garantissant transparence et égalité des chances. Les épreuves débuteront en octobre, et les lauréats seront recrutés dès novembre.

 En outre, Daoudi a fait savoir que le gouvernement a également renforcé les capacités de formation médicale, avec 5 095 nouvelles places, dont 480 réservées aux étudiants du Sud, soit une progression de 34% par rapport à 2020. Une décision qui répond aux besoins spécifiques des régions éloignées et illustre l’engagement de l’État en faveur de l’équité territoriale.

Le responsable a, par ailleurs, mis en avant le fait que la formation continue devient un outil stratégique permettant aux diplômés de mettre à jour leurs compétences dans un monde en perpétuelle mutation technologique. L’université propose désormais des cursus flexibles adaptés aux exigences du marché local et international.

 

Des infrastructures renforcées

Sur le plan matériel, le secteur se dit en « confort structurel ». Avec l’ouverture de 28 000 nouvelles places pédagogiques, la capacité globale atteint 1,9 million de sièges, assortie d’un surplus estimé à 100 000 places. Le même effort est visible dans la vie étudiante : 556 000 lits disponibles en résidences universitaires, dont 25 nouvelles structures inaugurées cette année. Ces investissements se traduisent par une amélioration des services de restauration, de transport, ainsi que par un soutien accru aux activités sportives et culturelles. Sur le volet international, l’université algérienne gagne de plus en plus en prestige à l’étranger. « Ses diplômés sont de plus en plus sollicités par des institutions académiques et professionnelles internationales », soutient Daoudi, estimant que « l’université algérienne vit son âge d’or ».

Parallèlement, les établissements d’enseignement supérieur accueillent désormais plus de 65 000 étudiants africains issus de 45 pays, ainsi que des étudiants venus de 21 pays arabes et de 25 autres nationalités, y compris d’Europe, d’Asie et des États-Unis. Cette ouverture internationale a généré plus de 50 000 euros de recettes grâce aux inscriptions des étudiants étrangers. Les disciplines les plus recherchées concernent l’intelligence artificielle, les technologies liées aux drones et les sciences médicales.

Avec cette rentrée placée sous le signe du recrutement direct, de la numérisation et de l’internationalisation, l’université algérienne confirme sa transformation en acteur central du développement économique et social.



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