35ème festival du film arabe de Fameck: Le film palestinien « The Teacher » décroche le grand prix – Le Jeune Indépendant
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Culture

35ème festival du film arabe de Fameck: Le film palestinien « The Teacher » décroche le grand prix

35ème festival du film arabe de Fameck:  Le film palestinien « The Teacher » décroche le grand prix

Le Jury du Grand Prix du festival du film arabe de Fameck, a décerné le Grand Prix au film « The Teacher » de la Palestinienne Farah Nabulsi.

Le palmarès de la 35e édition du Festival organisé du 3 au 13 octobre à Fameck, une ville au nord de la France à quelques encablures des frontières de la Belgique, du Luxembourg et de l’Allemagne, a été révélé ce samedi 12 octobre lors de la cérémonie de remise des prix.

« Une grande fresque humaniste rappelant le cinéma néoréaliste italien, une tragédie à hauteur d’homme qui brille par sa dimension non-manichéenne et la façon dont elle aborde les sujets de la paternité et de la transmission. », commente un chroniqueur d’un média français.

Un instituteur palestinien s’efforce de concilier son engagement risqué dans la résistance politique avec la possibilité d’une nouvelle relation avec Lisa, une bénévole et le soutien affectif qu’il apporte à l’un de ses élèves, Adam.

Le jury, composé de Nora Hamdi (romancière et réalisatrice), Frédéric Bouraly (comédien), Leïla Kilani (réalisatrice) et Geneviève Garrigos (présidente d’Amnesty International France de 2008 à 2016, membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme de 2009 à 2020), a également décerné une mention spéciale au film « Les filles d’Abdul-Rahman » de Zaid Abu Hamdan.

De son côté, le jury Presse a remis son prix au film « Les enfants rouges » (Tunisie, France, Belgique, Pologne, 2024)

« D’une rare puissance visuelle, ce film aborde la question du djihadisme à travers le regard d’un enfant, d’après une histoire vraie, osant mêler réalisme et onirisme, violence et candeur, sans rien perdre de son acuité »

Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués par des jihadistes. Accusé d’être un indic de l’armée, Nizar 16 ans, est décapité et Achraf 14 ans reçoit l’ordre de porter la tête coupée de son cousin en guise de message macabre à la famille. Avec l’aide de Rahma, sa cousine, Achraf va porter son fardeau à travers un voyage aussi douloureux qu’initiatique.

Le jury a également décerné une mention spéciale au film La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi.

Le prix du Public pour « Ma part de Gaullois » de Malik Chibane

« Ma part de Gaullois » de Malik Chibane, a décroché pour sa part, le prix du public. Adapté par Malek Chebane du récit autobigraphique de Magyd Cherfi, l’ex chanteur de l’emblématique groupe Zebda.

Magyd Cherfi, était l’un des invités d’honneur du festival. Il a présenté au tout début de l’événement son spectacle « lecture musicale : longue Haleine ». Le chanteur, écrivain et acteur français de parents algériens est membre fondateur du groupe Zebda. Il s’est fait connaître du grand public avec le tube Tomber la chemise.

Synopsis : Destiné à un CAP Mécanique, Mourad se retrouve finalement en cursus général grâce aux stratagèmes de sa mère. Objectif : le bac ! Une formalité pour les « Français » du centre-ville mais un événement sismique pour Mourad et son entourage : le premier de la cité à aller jusqu’au bac ! Dans son lycée général, séparé de ses copains du quartier, il rencontre de nouveaux amis qui lui font découvrir la musique. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l’arrivée au pouvoir de Mitterrand au printemps 1981, la Mère avait tout imaginé, sauf que son Mourad soit totalement indifférent au sacro-saint baccalauréat, en assumant sa part de Gaulois.

Quant au prix du Jury Jeunes, composé de lycéens, il est revenu au film « Hajjan d’Abu Bakr Shawky (Arabie Saoudite, Égypte, Jordanie, 2023)

« L’esprit de compétition est au cœur de ce film. À travers les courses de chameaux, nous avons découvert un univers dépaysant, avec toutes ses étapes, ses épreuves et ses moments intenses. »

Les frères Matar et Ghanim vivent dans l’immense désert d’Arabie Saoudite où ils se consacrent à l’élevage de dromadaires. Lorsqu’une tragédie survient, le jeune Matar se lance dans les courses de dromadaires pour garder sa chamelle Hofira. Après avoir été engagé par l’impitoyable propriétaire Jasser, Matar doit tout donner pour lutter et sauver la vie d’Hofira.

Par ailleurs, le Jury du Documentaire présidé par Dima Al Joundi (réalisatrice libanaise, productrice, distributrice, consultante et formatrice en audiovisuel), a récompensé le film palestinien « No other Land » de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal, Rachel Szor

« Une œuvre collective, un geste cinématographique fort et nécessaire »

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une alliance improbable se développe entre eux pour réaliser un film comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

Le jury a également décerné une mention spéciale au film Under the sky of Damascus de Heba Khaled, Talal Derki et Ali Wajeeh.

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