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Nationale

30 % de parts de marché pour Danone

30 % de parts de marché pour Danone

Le Groupe Danone Djurdjura, filiale du géant français Danone, détient 30 % des parts du marché laitier en Algérie. Le groupe de droit algérien a réalisé un chiffre d’affaires de 14,77 milliards de dinars, un résultat net d’environ 1,3 milliard de dinars, en progression de 8,6 %, 120 000 litres de lait collectés quotidiennement.

Ces indicateurs qui étaient ceux de Danone Djurdjura Algérie en 2014 pourraient radicalement progresser d’ici trois ans puisque la filiale algérienne du géant français vient d’annoncer son intention de doubler ses capacités de production d’ici 2018. Selon l’Agence Ecofin qui a rapporté l’information, cette ambition s’accorde avec la dynamique actuelle des investissements de la compagnie qui a injecté 1,815 milliards de dinars dans son développement au cours des deux dernières années (1000 dinars = 9 €).

L’objectif de la manœuvre : renforcer sa position sur un marché dont il est désormais un acteur stratégique. Depuis sa fusion avec la laiterie Djurdjura en 2001, Danone a en effet accordé une attention particulière à son développement en Algérie, note l’Agence d’information. En dépit de toutes ces prévisions optimistes, il reste que l’Algérie est un pays qui vit au-dessus de ses moyens étant donné qu’il continue d’importer les produits de base pour son alimentation, dont le lait. 

Danone, au même titre que tous les opérateurs de la filière du lait, bénéficient de la subvention de l’Etat en matière de production de lait. L’Algérie a importé environ 17 % du marché mondial du lait en poudre au cours des 5 dernières années, selon les experts de l’association britannique à but non lucratif DairyCo. 

Le volume des importations algériennes du lait en poudre durant les huit premiers mois de 2014 a déjà dépassé le volume importé en 2013 dans son ensemble, affirment la même source. En même temps, l’Algérie importe en moyenne 70 000 vaches génisses de France en vue de réduire la facture de la poudre et d’encourager la production locale mais paradoxalement, le volume d’importation de la poudre ne cesse d’augmenter

. L’Office algérien interprofessionnel du lait (ONIL) s’est procuré des volumes suffisants pour répondre à la demande nationale jusqu’à juillet 2015. DairyCo affirme que la montée de la demande algérienne dans le marché international n’engendrera pas une baisse des prix. Elle « participera au contraire, à leur soutien, leur assurant un seuil fiable ».

L’Algérie est de ce fait un opérateur économique « essentiel » dans le soutien des prix des produits laitiers, estiment les experts de cette association. Lorsque les prix mondiaux du lait en poudre semblent sur le point de s’effondrer, l’Office national saisit l’opportunité pour augmenter son stock et équilibrer le marché international.

L’Algérie est le deuxième plus grand importateur de poudre de lait, après la Chine. Les importations ont atteint 1.45 milliards de dollars les huit premiers mois de 2014, contre 1.13 milliards USD durant toute l’année 2013, a rapporté, le 15 octobre 2014, l’APS.

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