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Nationale

1er Sommet africain sur le climat : Adoption de la Déclaration de Nairobi

Le premier Sommet africain sur le climat s’est achevé ce  avec l’adoption de la « Déclaration de Nairobi », destinée à concrétiser le potentiel du continent pour une croissance verte, a annoncé William Ruto, le président du Kenya qui a accueilli cette réunion.

« Cette déclaration servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 et au-delà », affirment les signataires de ce texte.

Le sommet de Nairobi a lancé quatre mois de réunions internationales abordant les questions climatiques, qui culmineront avec la conférence de l’ONU sur le climat (COP28) de Dubaï fin novembre, où s’annonce une vive bataille sur la fin des énergies fossiles.

Dans leur déclaration finale, les pays africains demandent notamment à la communauté internationale de contribuer à « augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici 2030 pour lutter contre la précarité énergétique et de renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable ».

Ils proposent également d’établir « une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l’Afrique y compris la restructuration et l’allégement de la dette », dont le fardeau pèse lourdement sur leurs économies.

Ils appellent aussi les dirigeants de la planète à « se rallier à la proposition d’un régime de taxe sur le carbone, comprenant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l’aviation, qui peut également être augmentée par une taxe mondiale sur les transactions financières ».

Lors de ces trois jours de réunion dans la capitale kényane, 23 milliards de dollars de promesses d’investissement dans les énergies renouvelables ont été faites, a affirmé le président Ruto.

Par ailleurs, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a tenu une série de réunions bilatérales en marge de sa participation à ce sommet africain. Il s’est entretenu avec son homologue du Kenya et président du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique, William Ruto, le président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani et celui de la Commission africaine, Moussa Faki.

Il a également discuté avec ses homologues du Rwanda, du Burundi, de l’Ethiopie, de la Tanzanie, du Mozambique et du Congo, outre les vice-présidents de la Namibie et de la Colombie, ainsi que le Premier ministre de la République démocratique du Congo.         

Au cours des discussions tenues en marge de cette importante rencontre sur le climat, les sujets à l’ordre du jour de ce premier Sommet africain sur la lutte contre le réchauffement climatique, ont été abordés, outre les questions d’intérêt commun.

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a également informé ses homologues des derniers développements concernant la question sahraouie.

Auparavant, M. Ghali avait mis en relief, devant les participants aux travaux du Sommet africain sur le climat, les contributions de son pays à la préservation de l’environnement, tout en soulignant que les pratiques de l’occupant marocain dans les territoires sahraouis occupés, menées en violation du droit international, ne faisaient qu’accentuer les impacts du changement climatique. Brahim Ghali est arrivé dimanche soir à Nairobi pour participer au Sommet africain sur le climat, sur invitation du président kényan, William Ruto.



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