17 P/APC poursuivis par Zoukh
Certains expliquent que la décision du wali d’Alger est prise au lendemain du soutien affiché par les 17 P/APC au P/APW, tandis qu’une source digne de foi proche de la wilaya dévoile un grand détournement de logements sociaux où sont impliqués ces P/APC.
Certains expliquent que la décision du wali d’Alger est prise au lendemain du soutien affiché par les 17 P/APC au P/APW, tandis qu’une source digne de foi proche de la wilaya dévoile un grand détournement de logements sociaux où sont impliqués ces P/APC.
Dix-sept présidents d’APC de la wilaya d’Alger, soit un tiers des communes de la capitale, viennent d’être poursuivis en justice, suite à une décision du wali Abdelkader Zoukh, d’après une source digne de foi proche de la wilaya.
La même source indique aussi que les 17 présidents d’APC sont impliqués dans diverses affaires. Ils sont poursuivis en justice par le wali d’Alger suite à une gestion catastrophique des affaires des communes où ils sont impliqués.
Toujours selon la même source, parmi ces affaires figurent la dilapidation de deniers publics, l’octroi des marchés de gré à gré, les retards flagrants dans la réalisation des projets et bien d’autres affaires.
Contacté par téléphone, le chargé de communication de la wilaya d’Alger, M. Karim, a confirmé cette décision du wali d’Alger mais sans donner plus de détails ni dévoiler les communes concernées.
Selon lui, ce lourd dossier est géré par un responsable de la wilaya qui détient toutes les procédures et les chefs d’inculpation. Le responsable en question a été désigné par le wali d’Alger pour suivre les procédures judiciaires. Il est important de souligner que, depuis son arrivée à la tête de la wilaya d’Alger,
Abdelkader Zoukh a mené une série de procédures judiciaires contre les P/APC du fait que certains parmi eux étaient occupés à « faire des affaires » au détriment des problèmes sociaux des populations. Ajoutez à ce laisser-aller de certains de ces responsables les distributions des logements sociaux souvent à des proches tandis que les véritables nécessiteux, eux, ont été exclus des listes des bénéficiaires.
Cette gestion scandaleuse a poussé le wali à poursuivre en justice certains P/APC. Par ailleurs, le wali d’Alger est très irrité contre des présidents d’APC de la capitale qui n’appliquent pas ou n’ont pas appliqué ses différentes instructions, telle par exemple celle n° 350 du 10 février 2015 où il les a appelés à faire pression sur les administrations pour que celles-ci déposent 20% de leurs revenus au profit de l’ANSEJ, l’ANJEM et le CNAC, dans le cadre du financement des projets des jeunes.