249 organisations appellent au respect des droits de l’homme en Birmanie
Pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme au Myanmar après plusieurs mois de répression des manifestants prodémocratie, 249 organisations de jeunesse avec 1,7 million de membres dans 65 pays, ont publié lundi un communiqué commun appelant les belligérants au dialogue afin de trouver des solutions pacifiques à la crise des droits de l’homme qui persiste dans le pays.
A travers ce communiqué, les organisations de jeunesse sollicitent la communauté internationale à travailler davantage afin de favoriser le dialogue entre les parties prenantes du pays pour arriver à un règlement pacifique à la crise.
« Nous exhortons les dirigeants de chaque pays et la communauté internationale à promouvoir activement des mesures pacifiques pour protéger la vie des citoyens du Myanmar», rapporte le document, qui appelle également « les citoyens et les médias du monde entier à élever leurs voix pour trouver des solutions pacifiques à la crise actuelle».
S’appuyant sur la Déclaration de la jeunesse des Nations Unies de 2018, la jeunesse du monde entier réitère son engagement, selon le communiqué, à œuvrer pour la cessation des conflits, la lutte contre la violence et l’établissement d’une paix durable.
De son côté, le président de Chosen Generation Youth Club Solwezi (CGYC) de Zambie, M. Mainza M Hiyamwa, a affirmé que «l’ONU et la société internationale sont les principaux piliers de la paix et de la sécurité, des droits de l’homme et du développement », signalant l’importance d’obtenir et de communiquer des informations sur diverses questions touchant la population du Myanmar.
Et d’ajouter : «Cela aura plus d’impact et contribuera au rétablissement de la paix, à la promotion des droits de l’homme et au développement du pays».
Face à la l’impasse actuelle dans la crise humanitaire birmane accentuée par le nombre de décès et de blessés qui continue d’augmenter, le mouvement mondial des organisations de jeunesse lance notamment son appel au Secrétaire général des Nations Unies, aux organisations internationales, aux gouvernements et aux organisations de la société civile, les incitant à œuvrer ensemble pour la paix dans ce pays et pour la protection des civils.